Cette directive du plus grand assureur-accident de Suisse devait entrer en vigueur en 2019. Mais elle avait provoqué la grogne du secteur de la construction. La société suisse des entrepreneurs a elle jugé que ces propositions passaient à côté de leur but.
"Il existe d'autres moyens que ceux proposés par la Suva. Par exemple des adaptations des heures de travail, le fait de pouvoir déplacer certains travaux à l'ombre... Et là où ce n'est pas possible, alors porter des t-shirts. Mais la Suva renonce au fait d'imposer les mesures qu'elle préconisait", reconnaît Jean-Luc Alt, porte-parole de l'assureur-accident.
Droit d'opposition
Différentes mesures, même objectif: protéger les ouvriers des risques liés à leur travail. Et même si la Suva est revenue en arrière, ce projet avorté pourrait avoir des conséquences. Au Parlement, une motion PLR a été déposée afin que les organisations professionnelles puissent avoir un droit d'opposition à des directives qu'elles jugent inadéquates.
Muriel Ballaman/jvia