"Comme l'Allemagne le fait depuis longtemps, nous devons mener une discussion pour savoir comment agir face à la soif de rachat des entreprises chinoises", a déclaré lundi Doris Leuthard dans la Nordwestschweiz.
A ses yeux, Berne devrait réclamer la réciprocité, c'est-à-dire n'autoriser le rachat sans condition que dans le cas où des firmes suisses peuvent aussi procéder sans problème à des acquisitions en Chine. Les entreprises suisses et chinoises doivent lutter à armes égales, souligne-t-elle.
"Rien de négatif à communiquer" en matière d'espionnage
Dans le cas d'entreprises d'importance stratégique, il serait indiqué qu'elles restent majoritairement en mains helvétiques et que la Commission de la concurrence (Comco) examine le dossier, ajoute-elle.
La ministre de la Communication ne craint en revanche par les risques d'espionnage. "Nous n'avons rien de négatif à communiquer", dit-elle, tout en précisant qu'il n'existe de toute façon pas de sécurité totale à l'ère numérique.
ats/ta