"A ce jour, rien n'indique que ce type d'avion souffre d'un problème technique d'ordre général", écrit l'OFAC dans un communiqué jeudi. L'avion historique est donc autorisé à voler, comme la compagnie Ju-Air l'a prévu dès ce vendredi.
Mais cette dernière devra se conformer à plusieurs conditions de sécurité tant que l'enquête n'aura pas fourni de plus amples informations.
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Trois mesures de sécurité
Premièrement, l'OFAC demande à la compagnie Ju-Air qu’elle applique des hauteurs de vol minimales supérieures à celles prescrites par la législation. Deuxièmement, les avions doivent dès à présent embarquer un enregistreur de données GPS afin de permettre de tracer les vols.
Troisièmement, les passagers doivent rester attachés durant le vol. Cela s'applique aussi aux visites dans le cockpit.
La compagnie a salué la décision rapide de l'Office de l'aviation et déjà assuré qu'elle se conformerait à ces exigences. Une grande partie d'entre elles ont été suggérées par Ju-Air elle-même, a-t-elle indiqué jeudi. L'OFAC les a examinées, complétées et ordonnées.
Dans l'attente des conclusions de l'enquête
D'autres mesures pourraient être ordonnées à l'avenir. Tout dépendra des investigations du Service suisse d’enquête de sécurité, qui pourraient prendre encore plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Si des indices montrent des problèmes techniques plus graves, l’OFAC réévaluera alors la situation. Les autorités fédérales pourraient imposer des restrictions plus sévères, allant jusqu'à l'interdiction de vol. L'office avait déjà demandé à Ju-Air de s’assurer que les équipages et le personnel soient psychiquement et mentalement prêts à reprendre les airs.
ats/mh