Le manque de pluie de ces derniers mois affecte à la fois la variété et la quantité de champignons en Suisse. Monika Christen, contrôleuse des champignons de la région de Berne en poste depuis 17 ans, se souvient d'une situation similaire en 2003, avec comme effet secondaire une saison plutôt maigre en 2004.
Mais selon l'inspectrice, la situation peut très vite tourner et toutes les régions ne sont pas pareillement touchées par la sécheresse. L'année 2018 pourrait d'ailleurs être une très bonne année à champignons, car la saison avait plutôt bien commencé. Les cèpes ont particulièrement bien proliféré au printemps. Mais pour terminer sur une bonne année fongique 2018, il faudra désormais beaucoup de pluie, insiste-t-elle.
Identification compromise
Le manque d'humidité limite par ailleurs aussi la croissance des champignons. Et c'est dangereux, selon la spécialiste. "La sécheresse rend plus difficile l'identification correcte des champignons", explique-t-elle.
ats/kkub