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La qualité de l'air s'améliore en Suisse, mais tout n'est pas encore parfait

La qualité de l'air est plutôt bonne en Suisse. (Image d'illustration). [KEYSTONE - ANTHONY ANEX]
La qualité de l'air est plutôt bonne en Suisse. (Image d'illustration). - [KEYSTONE - ANTHONY ANEX]
En 2017, les valeurs limites d'immission (concentration des polluants dans l'air ambiant) ont été en partie dépassées en Suisse pour l’ozone, les particules fines et le dioxyde d’azote. Mais globalement, la situation est plutôt bonne.

Pour le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone, les retombées de poussières et les métaux lourds, les valeurs limites ont en revanche pu être respectées l'année passée, révèle le rapport de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), publié mardi. Il se base sur des mesures des polluants atmosphériques enregistrées par les stations du réseau national d'observation des polluants atmosphériques NABEL et sur les mesures cantonales.

Gros progrès depuis 1985

La qualité de l’air s’est nettement améliorée depuis 1985, écrit l'OFEV. La plupart des valeurs limites fixées pour la protection de la santé et de l’environnement sont aujourd’hui respectées.

L’objectif fixé dans la loi n’est toutefois pas encore atteint. En témoignent les concentrations trop fortes d’ozone, de poussières fines, de dioxyde d’azote et de polluants cancérogènes, qui représentent un risque pour la santé, ou encore les apports d’azote trop élevés dans des écosystèmes sensibles.

ats/pym

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Fortes concentrations au Tessin

Les valeurs limites de l’ozone sont dépassées presque partout, révèle le rapport. Les plus fortes charges sont mesurées au Tessin, aux stations de Lugano et de Magadino.

Les poussières fines, quant à elles, dépassent la valeur limite en moyenne journalière en de nombreux endroits, alors que la valeur moyenne annuelle est la plupart du temps respectée. Comme pour l'ozone, les concentrations les plus fortes sont mesurées au Tessin.

Maladies et décès prématurés

L'OFEV rappelle que la pollution de l’air est une cause de maladies et de décès prématurés. Les polluants atmosphériques peuvent provoquer des effets tant aigus que chroniques.

Ainsi, les voies respiratoires sont affectées par les PM10, le dioxyde d’azote, l’ozone et le dioxyde de soufre. Le système cardiovasculaire par les PM2,5, les particules ultrafines, le dioxyde d’azote et le monoxyde de carbone. Le système nerveux et le sang par le plomb. Les reins par le plomb et le cadmium.