Pour remplacer Paul Rechsteiner, le comité de sélection de l'USS a entendu quatre poids lourds du Parti socialiste pour repourvoir le poste: le Vaudois Pierre-Yves Maillard, le Valaisan Mathias Reynard, la St-Galloise Barbara Gysi et la Tessinoise Marina Carobbio.
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Pour la conseillère nationale tessinoise, qui s'exprimait pour la première fois sur son intérêt pour ce poste dans l'émission Forum de vendredi, il est temps que l'USS soit dirigée par une femme. "Il y a des batailles importantes à mener qui touchent les femmes, comme l'inégalité salariale, les discriminations ainsi que la précarisation des femmes dans le monde du travail ", a-t-elle relevé.
"Il y a plusieurs candidatures valables, c'est au comité de sélection de l'USS de réfléchir à quel profil il souhaite", a encore précisé celle qui devrait devenir la présidente du Conseil national en 2019.
Interrogée sur ce double mandat qui pourrait compliquer son éventuelle accession à la tête du syndicat, Marina Carobbio répond qu'elle a tout de suite évoqué la question lorsqu'elle a été contactée par l'USS. "C'est au syndicat de voir s'il y a une solution".
Propos recueillis par Esther Coquoz/lan