La nouvelle législation, acceptée mardi à l'unanimité par les parlementaires neuchâtelois, s'intéresse pour la première fois aux sites inscrits à l'UNESCO, mais aussi à certains biens mobiliers. L'Etat pourra dorénavant intervenir en cas de risque de dégradation sur un tel objet.
Cette loi touche aussi le domaine des biens immatériels, comme les traditions vivantes par exemple, qui fondent l'originalité du canton de Neuchâtel.
Des moyens supplémentaires devraient être aloués
"Ce projet est non dénué d'ambitions et cela implique a priori des moyens supplémentaires", a expliqué Alain Ribaux, conseiller d'Etat neuchâtelois à la tête du Département de la justice, de la sécurité et de la culture.
Même si ce nouveau texte ne fixe pas de contraintes financières sur le long terme, le cadre de cette loi étant déterminé chaque année par le budget du canton. Et pour alléger la charge étatique, certains travaux pourront, à l'avenir, être pris en charge par des tiers.
ats/doc