"Il reste énormément à faire", a déclaré Alain Berset au début de la conférence. Le président de la Confédération juge la pauvreté "inacceptable" dans un pays aussi riche que la Suisse.
Il a toutefois estimé que le programme lancé en 2014 et qui a impliqué la Confédération, les cantons, les villes, les communes et la société civile avait permis de progresser dans la bonne direction.
Objectifs partiellement atteints
Mais les objectifs n'ont été que partiellement atteints. Alain Berset a notamment rappelé que la plateforme d'informations en ligne pour les personnes touchées par la pauvreté, prévue au départ, n'avait finalement pas vu le jour.
Alain Berset a insisté sur l'importance des assurances sociales. "Sans les prestations sociales, il y aurait aujourd'hui quatre à cinq fois plus de personnes touchées en Suisse." À ce sujet, le conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard a déploré que le minimum vital ait été "remis en cause" dans certains cantons.
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ats/nk
Efforts reconduits jusqu'en 2024
Au vu du taux de pauvreté actuel de 7,5%, soit 615'000 personnes, et des changements structurels qui affectent l'économie, la Confédération, les cantons, les villes et les communes ont décidé de poursuivre leurs efforts jusqu'en 2024, avec des moyens inférieurs toutefois.
Le nouveau programme, rebaptisé Plateforme nationale contre la pauvreté, sera doté de moyens inférieurs, comme déjà annoncé le 18 avril dernier par le Conseil fédéral.