"La proportion des billets vendus par voie numérique augmente, alors que le chiffre d'affaires aux guichets et aux automates est en recul", explique dans les journaux dominicaux un porte-parole des CFF.
Liste rouge?
La part des billets virtuels est ainsi passée l'an dernier de 32% à 38%, selon les hebdomadaires. Les appareils ne distribuant qu'une demi-douzaine de titres de transport par jour seraient sur une liste rouge, ajoutent les deux titres.
Ces appareils sont situés en majorité en zone rurale. Quelque 150 automates vendent moins de vingt tickets par jour, confirment les CFF. "Nous partons du principe que leur nombre diminuera ces prochaines années", ajoute le porte-parole. Tout en signalant qu'il ne s'agit pas de suppression massive, dans la mesure où d'autres automates seront installés sur de nouveaux tracés comme le Léman Express autour de Genève - 15 appareils.
ats/gax
Automates "en bout de course"
"Quelques centaines d’automates" arrivent en bout de course, selon un porte-parole des CFF. "On examine l’opportunité de remplacer pour plusieurs dizaines de milliers de francs un appareil qui ne crache que 5 tickets. Nous examinons alors si l’on peut envisager une suppression."
Un automate a une durée de vie d'environ 15 ans et coûte quelque 30'000 francs.
"Pas d'indicateurs précis"
Pas question pour les CFF d’indiquer en fonction de quels critères – le nombre de billets vendus par automate par exemple – la décision d'enlever un automate est prise.
Selon un porte-parole des CFF, "la rentabilité en elle-même n’est pas la priorité, nous n’avons pas d’indicateurs précis". On analyse entre autres le chiffre d’affaires sur l’ensemble d’une gare, à chaque emplacement, heure par heure. Puis on examine l’opportunité de remplacer pour plusieurs dizaines de milliers de francs un appareil qui ne crache que 5 tickets.