Si des progrès ont été réalisés en Suisse, les trois quarts des impacts sont désormais générés hors des frontières, relève le rapport.
En 2015, les émissions de gaz à effet de serre dues à la consommation s'élevaient à près de 14 tonnes d'équivalent CO2 par personne, au-dessus de la moyenne européenne et bien au-delà de la limite planétaire supportable. Les rejets sont relativement stables par personne mais se sont accrus en valeur absolue (+12%).
Coopération de tous
Les modes de production et de consommation dans les domaines du logement, de la mobilité et de l'alimentation ont le plus d'influence sur les ressources naturelles. La Stratégie énergétique 2050 contribuera à diminuer l'impact environnemental de la Suisse, selon l'Office fédéral de l'environnement.
"Il est indispensable que les consommateurs, les entreprises, les milieux économiques et les pouvoirs publics coopèrent pour opérer la transition vers un modèle de consommation et de production durables."
ats/lgr
Etude exhaustive
L’étude a examiné l’impact de la consommation suisse sur l’environnement en tenant compte du cycle de vie complet des biens et des services. Elle a pris en considération l’extraction des matières premières, la production industrielle en Suisse et à l’étranger, le transport jusqu’aux consommateurs ainsi que l’utilisation et l’élimination du produit.
Les données, issues des statistiques réalisées par différents offices fédéraux sur les émissions et l’utilisation des ressources, ont permis de calculer l’impact environnemental produit en Suisse pour chaque indicateur. À cela s’ajoute l’impact généré à l’étranger par la production des biens importés, déduction faite des biens et services exportés qui ne seront pas consommés en Suisse.