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L'affaire kazakhe rattrape Christian Miesch et Thomas Borer

L'ex-conseiller national UDC Christian Miesch. [Keystone - Monika Flückiger]
L'ex-conseiller national UDC Christian Miesch. - [Keystone - Monika Flückiger]
Le Ministère public de la Confédération a annoncé mercredi qu'il allait poursuivre non seulement l'ex-conseiller national Christian Miesch mais aussi l'ancien ambassadeur Thomas Borer, pour corruption dans le cadre de l'affaire kazakhe.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) attend la notification de levée de l'immunité de Christian Miesch pour ouvrir une procédure pénale. L'ancien élu sera poursuivi pour soupçon de corruption passive et acceptation d'un avantage, Thomas Borer pour corruption active et octroi d'un avantage.

Selon une dénonciation anonyme, l'élu bâlois aurait transmis le 4 mars 2015 au lobbyiste Thomas Borer une facture de 4635 francs pour un abonnement général CFF de 1ère classe au titre de ses activités de secrétaire de l'intergroupe parlementaire Suisse-Kazakhstan.

Une erreur à l'origine du versement

Or il détenait déjà un AG en tant qu'élu. Selon Thomas Borer, la somme versée à Christian Miesch l'aurait été par erreur et viendrait d'une erreur de comptabilité. Le Bâlois aurait rendu l'argent.

Le Parlement a décidé mercredi de lever l'immunité parlementaire de Christian Miesch, une première. Les commissions compétentes sont tombées d'accord mercredi. La commission de l'immunité du National y avait d'abord mis son veto. Elle a changé d'avis et donné son accord par 5 voix contre 3, a indiqué Mattea Meyer, présidente de la commission.

ats/mh/ebz

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