Le lancement de la campagne s'est fait à Lucerne, devant le siège de la CSS, une des plus importantes assurances du pays.
Le comité référendaire soupçonne le lobby des assurances d'avoir "perverti le droit constitutionnel à la vie privée". Un paragraphe dit "trou de serrure", introduit par la droite du Parlement, est particulièrement contesté.
Drones
Il permet la surveillance de lieux privatifs librement visibles tels que jardins, balcons ou chambres à coucher. Le plein pouvoir décisionnel appartient aux assurances, car elles seules déterminent quels assurés seront mis sous observation, affirme le comité référendaire. Cela leur confère davantage de droits que la police n'en détient, selon lui.
Le comité cite Philomena Colatrella, directrice de la CSS. "Elle s'est engagée à pouvoir surveiller à l'avenir ses 1,7 million d'assurés au moyen de traqueurs, drones et de détectives privés", écrit le comité qui a recueilli 75'000 paraphes, soit 50% de plus que nécessaire, en à peine deux mois.
ats/pym