"Cette visite était épouvantable, Emmanuel Macron était au sommet des escaliers et il voit arriver Alain Berset, il se dit 'l'année dernière j'étais en train d'embrasser Doris Leuthard, là, ils m'envoient ce type qui est grand et chauve, et qui ne sera plus là dans trois mois...'" Et de souligner que l'entretien n'a duré qu'une heure avant que le président français ne parte en direction de Versailles "avec gyrophares et motards" pour y rejoindre le descendant de l'empereur du Japon.
"Des guerres ont été déclenchées pour moins que ça"
Rappelant l'importance des échanges entre la Suisse et la France, François Garçon cite les 200'000 Suisses vivant en France et les 140'000 Français vivant en Suisse, sans oublier les 180'000 frontaliers, "et le type quitte Berset pour aller rencontrer quelqu'un qu'il n'a jamais vu et qui va d'ailleurs s'exprimer en japonais sans interprète simultané". Et l'historien insiste: "Il y a des guerres qui ont été déclenchées pour moins que ça."
Pour aider la Suisse à se vendre, François Garçon préconise l'installation d'un "Pilatus posé sur des meubles USM" dans les jardins de l'ambassade de Suisse à Paris, "pour montrer que la Suisse, c'est de l'innovation, c'est de la modernité, ce n'est pas que de l'Etivaz."
Propos recueillis par Romain Clivaz
Adaptation web: Eric Butticaz