Inauguré le 9 novembre 1968, l'institut a été construit sur l'initiative des patrons de l'entreprise des casseroles Kuhn Rikon, qui désiraient donner aux réfugiés tibétains un lieu de recueillement.
Le dalaï-lama n'avait pas pu assister à l'inauguration et ce n'est qu'en 1973 qu'il a pu visiter l'institut Rikon pour la première fois. C'est le seul monastère bouddhique fondé hors d'Asie sur ordre du guide spirituel.
Pas de rencontre avec le Conseil fédéral
La partie officielle aura lieu samedi. Le lendemain, le dalaï-lama, 83 ans, délivrera son message spirituel au Hallenstadion de Zurich. Il participera en outre lundi à un symposium de la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW).
Aucune rencontre n'est prévue avec le Conseil fédéral. Pour le président de l'organisation Amitié Suisse-Tibet Thomas Büchli, "il est particulièrement incompréhensible que le gouvernement ne reçoive pas le dalaï-lama cette fois-ci". Selon lui, il aurait relevé de la simple "politesse" de l'accueillir "dignement" à l'occasion de ce jubilé.
ats/spe/boi
8000 Tibétains en Suisse
La Suisse est le premier pays d'Europe à avoir accueilli des réfugiés tibétains, suite à la répression violente du soulèvement tibétain par la Chine dans les années 1960.
Aujourd'hui, environ 8000 personnes aux racines tibétaines vivent en Suisse.