Accompagnée de plusieurs entrepreneurs, la faîtière Economiesuisse a lancé lundi la campagne contre l'initiative de l'UDC. Ensemble, ils ont décidé de se mobiliser pour ne pas revivre le scénario du 9 février 2014 avec l'acceptation de l'initiative sur "l'immigration de masse".
Devant les médias, ils ont mis les citoyens en garde contre les "graves menaces" que ce texte fait peser pour les entreprises.
"On a vécu le 9 février 2014 comme une véritable douche froide, on ne peut pas réitérer", a expliqué Nicolas Durand, co-fondateur d'Abionic, interrogé dans l'émission Forum.
"Un cadre international qui protège les entreprises suisses"
Selon le banquier Patrick Odier, senior associé de Lombard Odier, l'initiative "laisse penser que nous ne serions plus souverains, ce qui est complètement faux. Au contraire, pour être maître de son destin, il faut être à la table des négociations", a-t-il expliqué.
"Nous possédons un cadre international qui protège les entreprises suisses. C'est fondamental. On peut se reposer sur ce cadre clair, qui nous protège d'une loi de la jungle", a renchéri Isabelle Harsch, qui dirige une PME genevoise.
ats/tmun
Un texte qui exige la primauté du droit suisse
L'initiative pour l'autodétermination veut que le droit suisse prime sur le droit international. Cela implique qu'en cas de contradiction entre une disposition constitutionnelle suisse et un traité international, la Suisse doive renégocier le traité ou le dénoncer.