Le pacte de l'ONU a pour but de définir des critères harmonisés pour une migration ordonnée. Il s'articule autour de dix principes directeurs et de 23 objectifs dotés chacun d'un catalogue de mesures facultatives pour leur mise en oeuvre. Sur le plan de la politique intérieure, il n'y a pour la Suisse aucune nécessité d’agir.
Les principes directeurs et les objectifs visent au renforcement de l'aide fournie sur place, à la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic des migrants, à la sécurisation des frontières, au respect des droits de l'homme, au rapatriement et à la réintégration ainsi qu’à l'intégration durable dans le pays d'accueil.
Rôle suisse déterminant
Ce soutien s'inscrit dans l'action menée de longue date par la Suisse pour renforcer la gouvernance globale de la migration. Berne a joué un rôle clé dans l'élaboration du pacte: le document a été négocié durant 18 mois sous la houlette des ambassadeurs helvétique Jürg Lauber et mexicain Juan José Gomez Camacho.
ats/gma
L'UDC a manifesté son opposition
En septembre, l'UDC a dit tout le mal qu'il pensait du texte onusien. L'estimant incompatible avec une gestion indépendante de l'immigration, le parti conservateur demande au Conseil fédéral de ne pas signer ce document.
L'UDC s'insurge par exemple contre les cours de langue qui pourraient être organisés déjà dans le pays d'origine du migrant, la facilitation du regroupement familial et la légalisation des sans-papiers.