La hausse de 0,4% par rapport à 2016 est moins marquée que les années précédentes. De 2013 à 2016, l'augmentation a atteint 10,8%, soit entre 65'000 et 74'000 personnes chaque année, contre seulement 45'000 en 2017. Dans le même temps, la population indigène n'a crû que de 0,5%.
L'étude a été réalisée par l'Enquête suisse sur la population active, sous l'égide de l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Ressortissants européens
Cette nouvelle population provient à plus de 80% des 28 pays de l'Union européenne et de ceux de l'Association européenne de libre-échange. Mais elle comprend aussi des ressortissants suisses de l'étranger.
La population issue de la migration qui réside en Suisse est principalement constituée d'étrangers nés à l'étranger ou naturalisés après être nés en Suisse (ceux de la première génération). À cela s'ajoutent les naturalisés nés en Suisse et les étrangers nés en Suisse avec au moins un des parents nés à l'étranger (deuxième génération).
ats/gma
Nationalité suisse en tête
Selon l'OFS, plus d'un tiers des personnes issues de la migration ont la nationalité suisse. Viennent ensuite, pour les hommes, les Italiens, et pour les femmes, les Allemandes. La troisième place est inversée avec respectivement les Allemands et les Italiennes. A la quatrième place arrivent les ressortissants provenant du Portugal, suivi par la France, le Kosovo, l'Espagne, la Turquie, la Serbie et la Macédoine.
Forte concentration à Genève
Les personnes issues de la migration sont inégalement dispersées à travers la Suisse. Genève a un taux de plus de 60% de personnes issues de la migration. Le Tessin, Bâle-Ville, Vaud, Schaffhouse et Zurich comptent également des taux à hauteur de 40 à 50%.