Après huit mois de demandes rejetées, les deux publications de Tamedia ont pu consulter le document, dans une version anonymisée. Le registre a été créé il y a 15 ans par la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique.
Les cantons notent sur cette liste tous les enseignants auxquels ils ont retiré l'autorisation d'enseigner, principalement pour des actes de pédophilie ou d'autres délits sexuels, mais aussi pour des problèmes de maladie mentale ou de dépendance. Il s'agit presque toujours d'hommes.
Nombreux cantons sans cas
Depuis 2008, cette liste est obligatoire, mais plus de la moitié des cantons n'ont pas signalé un seul cas. Selon les deux hebdomadaires, 32 enseignants inscrits sur la liste viennent de Zurich, 15 de Saint-Gall, 14 de Berne et 11 de Lucerne.
Parmi eux, Vaud et le Tessin, alors qu'il y a eu récemment des cas de délits sexuels graves. Le Département vaudois de l'instruction publique a fait savoir que le canton veut y participer, mais la base légale manque.
kkub avec ats