Cette libération avait été précédée de négociations entre la compagnie de navigation Massoel Shipping et les ravisseurs. Vendredi, les 12 membres de l'équipage ont été libérés, a annoncé dimanche le procureur de Bâle. Tous les marins ont été transférés en Suisse pour interrogatoire.
La police criminelle a ouvert une enquête. En coopération avec d'autres autorités, des recherches sont en cours pour retrouver les pirates, dont l'identité est encore inconnue.
Une action en justice lancée à Bâle
Le parquet de Bâle a lancé une action en justice pour privation de liberté, enlèvement et prise d'otages. Etant donné que la prise d'otages est un délit qui a eu lieu à bord d'un navire suisse, le principe du pavillon s'applique.
Le "Glarus" a été attaqué le 22 septembre à 45 milles nautiques au sud de Bonny Island, au sud du Nigéria. Selon la compagnie maritime, le navire transportait des céréales de Lagos vers Port Harcourt.
ats/ther
Un mouvement d'émancipation du Niger soupçonné
Selon le SonntagsBlick, les pirates appartiendraient au Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND).
Ce groupe rebelle se bat pour que la population du delta, région riche en matières premières, reçoive une plus grande part des revenus issus du gaz et du pétrole.
Aucun otage suisse
Les pirates sont montés à bord à l'aide d'échelles et ont coupé les barbelés de protection. Après avoir détruit une grande partie de l'équipement de communication sur le navire, le groupe a enlevé 12 des 19 membres de l'équipage.
Sept Philippins, un Croate, un Bosnien, un Slovène, un Ukrainien et un Roumain figurent parmi les otages retenus captifs pendant un mois.