Le Fribourgeois avait été suspendu de ses fonctions fin octobre. Dans son communiqué, le procureur précise pour la première fois la nature des accusations qui étaient portées contre lui: "violation de secret de fonction, acceptation d'avantages et corruption dans le cadre des contacts qu'Olivier Thormann a eu avec un ancien collaborateur de la FIFA".
Le procureur extraordinaire zurichois Ulrich Weder, mandaté par l'organe de surveillance du Ministère public de la Confédération (MPC), devait définir si ces accusations avaient un caractère pénal ou non.
Suspendu fin octobre
Les premiers soupçons à l'égard d'Olivier Thormann n'ont pas été étayés par des éléments probants, ils ont même été réfutés. Il n'y a donc pas de suites pénales à donner dans cette affaire, a conclu le procureur.
Olivier Thormann, qui mène différentes enquêtes contre la FIFA depuis 2015, avait été provisoirement suspendu fin octobre. Contacté, le MPC a indiqué que "le Procureur général Michael Lauber et Olivier Thormann ont décidé d'un commun accord de mettre fin au contrat de travail".
Le Ministère public précise que la décision a été prise après un entretien bilatéral et remercie le magistrat fribourgeois du travail qu'il a fourni. Aucun autre détail n'a été communiqué.
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Relation Lauber-FIFA à éclaircir
Reste à éclaircir les rencontres informelles suspectes entre son supérieur hiérarchique - le procureur général du Ministère public de la Confédération Michael Lauber - et le président de la FIFA, Gianni Infantino. Un commission du Parlement doit se pencher sur ces rencontres lundi prochain.
Jean-Marc Heuberger/kkub
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