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L'approvisionnement en gaz russe a recommencé

Crise du gaz: Moscou a coupé les vannes en direction de l'Ukraine.
Les livraisons de gaz russe ont repris vers l'Europe.
Le géant gazier russe Gazprom a repris les livraisons de son gaz vers l'Europe via le territoire ukrainien mardi à 10h00 heures de Moscou (08h00 en Suisse). L'annonce en a été faite par Gazprom.

«A 04h00 heure de Moscou (02h00 en Suisse), on a donné l'ordre
(de commencer la préparation à la reprise de livraisons), le
transit commencera à 10h00 heure de Moscou», avait dit auparavant
le porte-parole Sergueï Kouprianov.



Le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko avait affirmé plus
tôt dans la journée que Gazprom avait repris les livraisons de son
gaz vers l'Europe par le territoire ukrainien mardi à 02h00 (en
Suisse).

Coupé depuis le 1er janvier

Moscou avait coupé l'approvisionnement de l'Ukraine le 1er
janvier en raison d'un conflit sur le prix du gaz et sur des
arriérés de paiement. La Russie avait interrompu le 7 janvier
toutes ses livraisons de gaz vers l'Europe via l'Ukraine, qu'elle
accusait de «voler» du gaz.



Ioulia Timochenko a assisté lundi à Moscou à la signature
d'accords entre les compagnies énergétiques russe et ukrainienne,
Gazprom et Naftogaz, devant mettre fin à cette dispute.



agences/cht

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Moins cher qu'en Europe

Selon les pays, une fois les vannes rouvertes, 24 à 72 heures seront nécessaires pour voir à nouveau arriver le gaz russe, qui représente un quart de la consommation gazière de l'UE et dont 80% sont transportés via le territoire ukrainien.

Pour sa part, Ioulia Timochenko a également assuré que le prix du gaz russe pour l'Ukraine, calculé désormais en fonction d'une «formule» européenne, devrait se monter à 230 dollars pour 1000 m3 sur l'ensemble de l'année, même s'il allait varier selon les trimestres. Elle a affirmé par ailleurs que le tarif en 2010 allait rester inférieur «de 10 %» par rapport à celui appliqué aux pays européens.

Enfin, toujours selon le Premier ministre ukrainien, Kiev a acquis auprès de la Russie, à un prix de 167 dollars/1000 m3, 11 milliards de m3 de gaz technique nécessaire pour maintenir la pression dans les tuyaux et qui constituait une des pommes de discorde entre Kiev et Moscou.