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La lolita de la pop anglaise remet ça

Lily Allen devrait encore occuper les médias en 2009.
Lily Allen devrait encore occuper les médias en 2009.
Cette semaine a été marquée par le retour de la tapageuse Lily Allen, qui retrouve sa plume acérée dans un second album qu'on aurait aimé moins lisse. Si "It's Not Me, It's You?" ne déménage pas, "Scouting For Girls", premier album du groupe éponyme, surprend en bien. Côté français, c'est Superbus qui remet l'ouvrage sur le métier.

Après le succès mondial de son "Smile",
la chipie anglaise retrempe sa plume tapageuse et incisive dans son
encre électropop, aux teintes ska ou country.



Grande gueule, Lily Allen ameute les médias davantage par ses
frasques que par ses prouesses artistiques. A 23 ans, la chanteuse
a encore beaucoup à prouver. Y parviendra-t-elle avec son deuxième
album "It's Not Me, It's You"?

Un album à la facture un peu lisse

Le single "The Fear" trône déjà au sommet des charts
britanniques. Lily Allen s'y moque du consumérisme ambiant et du
culte de la célébrité. Dans "Fuck You", la belle démonte sans autre
forme de procès G.W.Bush. Plutôt plaisant.



Sur le fond donc, la demoiselle n'a rien perdu de sa verve. Mais
le ton paraît plus mûr: "Everyone's At It" dénonce le
sensationnalisme dont fait preuve une certaine presse concernant
les drogues, alors que "He Wasn't There" s'adresse à un père
absent.



Sur la forme, aucune note ne dépasse. La voix toujours douce, des
mélodies agréables, un mélange des genres réussi. L'entraînant "Not
Fair" ou le malicieux "Never Gonna Happen" sortent du lot. Reste
que l'ensemble déçoit. A l'image du joli "Who'd Have Known", dont
les premières notes promettent le meilleur, mais qu'un refrain mou
vient gâcher.

"Scouting for Girls": le charme anglais

Scouting for girls
Scouting for girls

Il aimerait être
James Bond, juste un jour, pour pouvoir embrasser toutes les filles
et chasser les méchants... Roy Stride, leader du groupe de rock
britannique " Scouting For Girls " chante "I wish I was James Bond". Un
titre qui pourrait augurer du pire. Que nenni!



Le son de "Scouting For Girls" (formé en 2005, avec Greg
Churchouse à la basse et Peter Ellard aux percussions) est frais et
mélodieux. Leur premier album éponyme compte dix chansons et aucune
n'est à jeter. On aime particulièrement "Elvis Ain't Dead" et
"Airplane Song". Volontiers comparé à "The Hoosiers", le trio
pourrait vite rendre dépendant.

Superbus présente "Lova Lova"

Deux ans après "Wow", Superbus revient avec sa pop légère
et propose "Lova Lova", un quatrième album qui ne devrait pas
rester dans les annales.

Alternant toujours les titres français et anglais, Jennifer
Ayache emmène son monde dans celui des filles de la nuit: "Lova
Lova", "Call Girl", "Gogo Dance Show",... Cela tourne à
l'obsession!



Plus électro que rock, "Lova Lova" pourrait perturber les
superbusiens de la première heure. Les "No Doubt" français
annoncent une grande tournée dans toute la France et au Luxembourg
avec déjà plus de 35 dates. Il sera donc difficile de les
manquer.



Rachel Antille

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Albums attendus

U2, "No Line on the Horizon" (2 mars)

The Prodigy: "Invaders Must Die" (2 mars)

Jay Jay Johanson (2 mars)

Pete Doherty, "Grace/Wastelands" (9 mars)

Indochine, "Meteor" (9 mars)

Lara Fabian: "Toutes les femmes en moi" (9 mars)

Pet Shop Boys, "Yes" (23 mars)

Tokio Hotel (30 mars)

Calogero: "Embellie" (30 mars)

PJ Harvey: "A Woman A Man Walked By" (30 mars)

Depeche Mode (30 mars)

Stress (10 avril)

Christophe Willem (13 avril)

Olivia Ruiz (20 avril)

Pascal Obispo (27 avril)

Ben Harper: "White Lies for Dark Times" (27 avril)

L'info musicale de la semaine

Le groupe britannique Oasis se produira pour la première fois en Chine début avril.

Deux concerts sont respectivement prévus les 3 et 5 avril à Pékin et Shanghaï dans le cadre de la promotion du dernier album de la formation «Dig Out Your Soul», ont annoncé les musiciens sur leur site Web.

Le groupe né à Manchester en 1991 se rendra ensuite à Hong Kong pour un concert programmé le 7 avril.

Un nombre croissant de musiciens occidentaux se produisent désormais en Chine. Avant Oasis, les Rolling Stones et Elton John ont notamment foulé la terre de Chine.

Et Pékin suit ces concerts avec d'autant plus d'attention que la chanteuse islandaise Björk a plongé les autorités dans l'embarras l'an dernier en criant «Tibet!» à la fin d'un concert à Shanghaï.

Après avoir soumis aux autorités comme celles-ci l'exigent la liste des titres qu'ils devaient interpréter, les Rolling Stones, pour ne citer qu'eux, ont été invités à retirer plusieurs titres aux paroles suggestives pour leurs débuts en Chine en 2006, dont «Brown Sugar», «Honky Tonk Woman», «Beast of Burden» et «Let's Spend the Night Together.»

L'an dernier, Harry Connick Jr. a quant à lui dû procéder à des changements de dernière minute pour un spectacle à Shanghaï car une ancienne liste de chansons avait été soumise par erreur aux autorités chinoises avant son concert pour approbation.

Les autorités ont insisté pour qu'il interprète les titres figurant sur la liste, et ce, même si ses musiciens ne disposaient pas des partitions afférentes.