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Sorties CD: la bonne étoile d'Olivia Ruiz

Olivia Ruiz chante en 3 langues dans son nouvel album.
Olivia Ruiz chante en 3 langues dans son nouvel album.
Olivia Ruiz s'affranchit de toutes les étiquettes avec "Miss Météores". Alors que la chica chocolate en est à son troisième album, les New-Yorkais de Harlem Shakes débarquent avec une première galette: une révélation. Légère frustration en revanche du côté des Yeah Yeah Yeahs, avec un nouvel album "juste" bon.

Que se passe-t-il dans le ciel de nos voisins français? Les
étoiles y seraient elles plus nombreuses? Après "La République des
Meteors" d'Indochine, voilà "Miss Météores" d'Olivia Ruiz.

L'exquise chica chocolate de 29 ans a fait son chemin depuis la
Star Academy. Nantie de deux victoires de la musique et forte du
triomphe de "La femme chocolat" (2 millions d'albums vendus), la
chanteuse native de Carcassonne confirme avec un troisième album
sincère et piquant.



Avec "Miss Météores", elle impose ses choix en créant un univers
où les correspondances musicales sont multiples et où les
étiquettes sont bannies.

Un patchwork aux fortunes inégales

Inétiquetable. Le nouvel album d'Olivia Ruiz se décline d'abord
en trois langues, le français, l'anglais et l'espagnol, comme si la
chanteuse se sentait porteuse de plusieurs origines.



Ruiz multiplie ensuite les invitations: dans "Miss Météores" on
croise son compagnon Mathieu Malzieu, son frère et son père, mais
aussi The Noisette, Lonely Drifter Karen ou Coming Soon. A ce
patchwork s'ajoute encore le mélange des genres: cabaret ("Spit The
Devil"), country ("La mam'"), rock ("Quedate") ou slam ("Six
mètres", titre caché de l'album). Le résultat est inégal et on
avoue avoir du mal à adhérer à tout

Ca y est! On tient notre MGMT 2009!

Harlem Shakes. Retenez bien ce nom, car
il figurera à coup sûr en tête des révélations 2009. "Technicolor
Health", premier opus de ce quintet new-yorkais, renferme une
pléiade de tubes en puissance.



A la croisée de MGMT, Clap Your Hands Say Yeah et Vampire Weekend,
Harlem Shakes propose des sonorités indie-rock, aux inspirations
parfois africaines. Les choeurs et les percussions sont
euphoriques, les voix habitées.



Les festivités commencent avec la zouk de "Strictly Game". On se
laisse séduire par le grinçant "Winter Water", avant de
s'abandonner complètement au magistral "Sunlight". Un pur bonheur
!

Les Yeah Yeah Yeahs frustrent un peu

Ils avaient placé la barre très haut, les
Yeah Yeah Yeahs. Peut-être trop? Apparu en 2001 sur la scène rock
américaine, le trio avait été qualifié de tous les superlatifs.
Insolent et génial, il avait reçu un chèque en blanc en 2006 pour
signer un second album.



Karen O et ses acolytes, Brian Chase à la batterie et Nick Zinner
à la gratte, reviennent avec une partition ("It's Blitz!") qui ne
provoque plus les mêmes étincelles. On attendait davantage que des
titres "seulement" bien emballés. Malgré les frissons d'un
"Skeletons" ou la légèreté bien trouvée d'un "Soft Shock", on reste
sur notre faim.



Rachel Antille

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Les prochains albums attendus

Calogero, "Embellie" (20 avril)

Arielle Dombasle, "Glamour à mort" (24 avril)

Bob Dylan, "Together Through Life" (27 avril)

Ben Harper, "White Lies for Dark Times" (27 avril)

Pascal Obispo, "Captain Samouraï Flower" (mai)

Green Day, "21st Century Breakdown" (15 mai)

Manic Street Preachers, "Journal for Plague Lovers" (15 mai)

Tokio Hotel (mai)

Iggy Pop, "Préliminaires" (18 mai)

Eminem, "Relapse" (19 mai)

Eros Ramazzotti, "Ali E Radici" (22 mai)

Lara Fabian, "Toutes les femmes en moi" (25 mai)

Christophe Willem, "Caféine" (25 mai)

Miss Dominique (1er juin)

Moby (29 juin)

L'info musicale de la semaine

Susan Boyle, une Ecossaise de 47 ans, est devenue une vedette sur l'internet, attirant en quelques jours près de 20 millions de visiteurs sur le site de partage de vidéos YouTube, après sa stupéfiante performance vocale le week-end dernier lors d'une émission de télévision britannique.

Lorsqu'elle est montée samedi sur scène dans, elle a été accueillie par un public ricanant face à son accent écossais prononcé et son physique ingrat. Mais dès les premières mesures de son interprétation de "I Dreamed A Dream", une chanson tirée de la comédie musicale en anglais "Les Miserables", l'auditoire du théâtre de Glasgow a été saisi. Le jury en a eu les mâchoires qui tombent.

La solide Ecossaise, qui a indiqué en coulisses juste avant de monter sur scène qu'elle était au chômage, n'avait jamais eu de petit ami et chantait depuis l'âge de douze ans, est désormais comparée à Paul Potts, un vendeur de téléphone portable devenu chanteur d'opéra après sa victoire dans la même émission en 2007. Les albums de ce dernier se sont classés numéro 1 des ventes dans 15 pays.