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Amende record pour avoir "pollué" Facebook

L'utilisation de Facebook a connu une véritable explosion en un an.
En s'attaquant à Facebook, Sanford Wallace n'en était pas à son coup d'essai.
Un juge américain a ordonné à un pirate informatique qui s'était autoproclamé "roi du spam" sur Facebook de verser 711 millions de dollars de dommages et intérêts au site de socialisation. Sanford Wallace est poursuivi par la justice pour avoir infecté la plateforme web à coups de pourriels.

Les responsables de Facebook ont reconnu vendredi qu'il était
improbable que le malfaiteur, Sanford Wallace, verse effectivement
cette somme, mais ils ont estimé que cette décision de justice
marquait néanmoins une victoire dans leur lutte contre les "spams",
ou pourriels, qui sont en fait des messages publicitaires à but
lucratif adressés frauduleusement aux utilisateurs du site.

En prison?

"Nous nous attendons à ne pas recevoir la plus grande partie de
ces dommages, mais nous espérons que cela sera dissuasif pour ces
criminels", a déclaré Sam O'Rourke, un responsable juridique de
Facebook, sur le blog officiel du site.



Sanford Wallace, qui s'est déclaré en faillite personnelle,
pourrait se trouver protégé contre l'injonction de payer, mais le
juge ayant prononcé la sentence a demandé au procureur fédéral
local, en Californie, de le poursuivre au pénal pour désobéissance,
ce qui pourrait du coup l'exposer à une peine de prison.

Nombreux antécédents

Dans sa plainte, Facebook avait décrit Sanford Wallace comme "un
escroc notoire de l'internet qui a été impliqué dans diverses
activités illégales de spamming et autres logiciels malveillants
depuis le milieu des années 1990".



L'an dernier un autre site de socialisation, MySpace, avait obtenu
230 millions de dollars de dommages et intérêts. Sanford Wallace et
un complice, Walter Rines, avaient été convaincus d'avoir envoyé
des messages leur permettant de se faire passer pour des
utilisateurs classiques de MySpace et de tromper la vigilance de
leurs destinataires. Ils pouvaient alors inonder les internautes de
"spams" afin de les attirer vers des sites de vente bidon.



afp/os

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