"Je ne travaille plus", a répondu le Valaisan aux médias qui
souhaitaient avoir son opinion de conseiller fédéral une dernière
fois. La passation du témoin, sous la forme d'une clé ancienne dans
une boîte-écrin, a eu lieu vendredi à 16h00, dernier jour ouvrable
avant l'entrée en fonction officielle, dimanche, du nouveau
ministre Didier Burkhalter.
Courte cérémonie
Les directeurs d'office du DFI avaient aussi été réunis pour la
passation de pouvoirs, qui n'a duré que quelques minutes. Le
radical neuchâtelois a affirmé se sentir «très bien». "Les choses
sérieuses commencent", mais il a déjà choisi certaines priorités,
notamment en matière de santé et d'assurance maladie.
Filant la métaphore de la clé, M. Burkhalter a espéré qu'elle lui
permettrait d'"ouvrir la porte des solutions" sachant qu'il y a
"plusieurs serrures" en politique. Contrairement à son
prédécesseur, Didier Burkhalter ne travaillera pas dans le siège du
DFI à l'Inselgasse, mais dans des bureaux provisoires à la
Schwanengasse. Le bâtiment "historique" du département, comme
d'autres avant lui, doit en effet être rénové.
ats/os