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Déluge sur la Suisse ces dernières 36 heures

Les parapluies sont de mise en Suisse en ce début du mois de mai.
C'est le nord de la Suisse qui a été le plus copieusement arrosé ces dernières 36 heures.
Les habitants des régions de plaine se sont fait rincer mardi et mercredi. A l'origine du déluge: un courant de sud-ouest entraînant des températures douces. Si le Valais n'a été touché que dans un second temps par la pluie, les Tessinois et les Grisons ont gardé les pieds au sec.

C'est le nord du pays qui a été le plus sévèrement douché, a
indiqué MétéoSuisse mercredi à l'ATS. A Leibstadt (AG), il est
tombé 40 litres d'eau par m2 en 36 heures.

Douceur en montagne

Moins spectaculaires, les averses dans les autres régions n'en
sont pas moins demeurées très intenses. A Wädenswil (ZH), à Berne
et sur le Napf (BE), les pluviomètres ont mesuré respectivement
29,3 litres, 26,7 litres et 24,8 litres par m2 entre mardi matin et
mercredi matin. A Genève, cette quantité n'était par contre que de
6 litres. A Sierre, la mesure de mercredi matin, qui indiquait 8,5
litres, a bondi pour atteindre 25 litres en fin de journée.



Les amateurs de sports d'hiver ne sont pas à la fête: les
températures clémentes ont fait remonter la limite des chutes de
neige entre 1800 et 1900 mètres mercredi matin. En cours de
journée, les flocons se sont mis à tomber à 1500 mètres.



Dans les Alpes vaudoises, l'Oberland bernois et le Bas-Valais, un
manteau blanc de 50 centimètres a fini par recouvrir les sommets, a
précisé l'Institut pour l'étude de la neige et des
avalanches.



ats/cht

Décembre globalement frisquet

Depuis mardi matin, un intense front de sud-ouest boute les
habituels courants froids hors de Suisse. L'air chaud a provoqué
des rafales intenses et fait grimper le mercure de 7 à 10 degrés au
dessus de la norme saisonnière. Les thermomètres affichent plus de
7 degrés dans plusieurs régions depuis mardi matin.



A Rünenberg (BL), la température moyenne sur 24 heures était de
11,5 degrés, contre 10,5 à St-Gall, 10 à Genève et 8 à Lucerne,
Zurich et Berne. Bien que vivant à 1000 mètres d'altitude, les
habitants d'Andeer (GR) ont pu profiter d'un généreux 9,4. Ceux de
Coire se sont «contentés» de 8,3 degrés.



Pris dans son ensemble, décembre restera dans les mémoires comme
un mois plus froid qu'en moyenne, selon MeteoNews. Les températures
étaient de 2 à 3,5 degrés inférieures à la norme saisonnière sur le
Plateau. En cause: la vague de froid qui a sévi du 13 au 20
décembre. Seules les vallées à foehn ont échappé à ce
phénomène.

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La plus faible pollution d'ozone en 5 ans

S'il désespère les adeptes de sports d'hiver, le temps doux et venteux de l'hiver en cours a aussi ses bons côtés: en octobre, novembre et décembre, la pollution à l'ozone a été la plus faible enregistrée en Suisse depuis cinq ans.

C'est ce qui ressort des relevés des stations de mesures du réseau fédéral Nabel. Dans dix des 14 stations de mesure, la teneur de l'air en particules fines n'a encore jamais dépassé la valeur journalière tolérée de 50 microgrammes par mètre cube depuis octobre.

Ne sont pas uniquement concernées les stations situées en altitude, soit celles de la Jungfraujoch, du Rigi et de Chaumont (NE). L'air est également resté pur en ville (Zurich, Dübendorf et Bâle-Binningen), à la campagne (Magadino, Payerne et Tänikon, en Thurgovie), ainsi qu'au bord de l'autoroute, à Sion.

Pour comparaison, 18 jours de smog hivernal avaient été enregistrés à Magadino durant la même période de 2007 et 14 jours à Sion en 2004.

Lugano, en revanche, a déjà connu quatre dépassements de la concentration tolérée en ozone dans l'air depuis octobre. C'est cependant moins que ces cinq dernières années et même quatre fois moins qu'en 2005, où 16 jours de smog hivernal avaient plombé l'air de la ville tessinoise.

La valeur tolérée a également été franchie deux fois à Berne, une fois à Lausanne et une fois à Härkingen (SO). Dans ces localités, les stations de mesure sont toutefois situées dans des lieux à fort trafic. Et pour comparaison, celle de Berne avait enregistré entre octobre et fin décembre 18 jours de smog en 2007 et 16 en 2004 et en 2006.

Au final, si l'on additionne les dépassements recensés depuis octobre dernier dans les 14 stations de mesure du pays, on arrive à un total de huit, contre 47 en 2008, 120 en 2007, 74 en 2006, 63 en 2005 et 88 en 2004.