"Nous avons stabilisé la banque, formulé de nouvelles règles
éthiques pour le personnel et remboursé avec bénéfice aux
contribuables la participation de la Confédération", observe Kaspar
Villiger dans une interview accordée à la NZZ .
Les politiciens pointés du doigt
Le problème posé par le jugement du TAF ne peut être résolu
qu'au niveau étatique, car il s'agit d'un conflit entre deux ordres
juridiques. Les critiques du monde politique à l'égard d'UBS sont
d'autant plus incompréhensibles que la banque se trouve dans une
situation plus favorable qu'il y a un an. Il semble que les
politiciens "ont peur de se rendre impopulaires" vis-à-vis de leur
électorat "s'ils ne surfent pas eux-aussi sur cette vague"
critique, avance Kaspar Villiger.
L'ancien conseiller fédéral a par ailleurs défendu une fois de
plus le système de rémunération en vigueur à UBS. Lorsqu'il a été
nommé à la présidence voici près d'un an, les bonus lui posaient
certes un problème. Mais il s'est frotté depuis aux réalités du
monde bancaire, où les conseillers à la clientèle passent à la
concurrence avec leur carnet d'adresse en l'espace d'un
week-end.
ap/ps