Le thriller qui retrace les derniers jours de la déconfiture de la compagnie aérienne nationale était très attendu. Il sort cette semaine dans les salles en Suisse alémanique.
Le film est né de la consternation face à la ruine d'un des
fleurons de l'aviation aux conséquences dévastatrices pour la
société, l'économie et le système politique suisse.
Pas moins de cinq scénaristes signent cette fiction d'autant
plus attendue qu'elle a été co-réalisée par Michael Steiner. Un nom
qui n'est pas très connu du public romand: le cinéaste est pourtant
l'auteur de «Mein Name ist Eugen», carton du cinéma suisse 2005
avec plus de 535'000 entrées en quatre mois.
Le film est joué en dialect suisse-alémanique et doit être
sous-titré, raison pour laquelle il ne sera diffusé en Suisse
romande que le 22 février.
Sarah Chevalier
Casting
Mario Corti, est incarné par Hanspeter Müller-Drossaart. Le fondateur de Crossair Moritz Suter est joué par Lazslo Kisch, le premier patron de Swiss André Dosé par Michael Neuenschwander, Marcel Ospel par Gilles Tschudi et l'ex-patron du Credit Suisse Lukas Mühlemann par Rainer Gouldener.
A noter que l'ancien directeur du personnel de Swissair, Matthias Mölleney tient son propre rôle dans le film. Le scénario du film a été bâti sur la base du livre du journaliste René Lüchinger «Swissair, Mythos und Grounding», mais le réalisateur a également mené sa propre enquête auprès de témoins de l'époque.