La journée a rencontré un franc succès, a déclaré le délégué à
l'information de l'A16 Christophe Riat. A bicyclette, à trottinette
ou à pied, des familles entières ont arpenté le bitume. Deux bus
ont assuré la liaison entre les extrémités du tronçon.
Tout un symbole
L'ouverture de ce nouveau bout d'autoroute revêt un caractère
symbolique car il est à cheval sur les cantons de Berne et du Jura.
La Transjurane, longue de 85 km, permettra de relier le canton du
Jura et le Jura bernois au réseau autoroutier. Avec cette liaison
Moutier-Choindez, 48,3 km de l'A16 seront ouverts au trafic.
Des stands d'information ont permis aux curieux d'en savoir plus
sur les principaux ouvrages composant cette section de l'A16: les
tunnels et les viaducs. Cette partie didactique a été complétée par
une fête populaire avec des animations et des guinguettes.
Sans Moritz Leuenberger
Le ministre jurassien de l'environnement et de l'équipement
Laurent Schaffter, le maire de Moutier Maxime Zuber et plusieurs
candidats aux élections fédérales ont fait le déplacement à titre
privé. L'inauguration officielle proprement dite aura lieu le 30
novembre.
La cérémonie se déroulera en présence de Laurent Schaffter et de
sa collègue du canton de Berne, Barbara Egger. Le conseiller
fédéral Moritz Leuenberger a d'ores et déjà annoncé qu'il ne pourra
pas être présent.
ats/jab
Patience de mise
Les automobilistes ne pourront pas emprunter la totalité de la Transjurane, entre Boncourt (JU) et Bienne (BE), avant 2016. En raison de coupes budgétaires décidées ces 14 dernières années, son achèvement a été retardé de dix ans.
Sur territoire jurassien, les travaux, qui ont débuté en 1987, devraient être achevés en 2014 et en 2016 sur sol bernois. La prochaine étape sera en l'inauguration à la fin de l'année de la plate-forme douanière Boncourt-Delle (F).
Cette infrastructure va constituer un élément de liaison entre les réseaux routiers suisse et français via l'A16 et la RN19.