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Les pères de Google élus hommes de l'année

Google Answers, premier vrai raté pour les fondateurs de Google
Sergey Brin, à gauche et Larry Page en janvier 2004.
Les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, 32 ans tous les deux, ont été désignés hommes de l'année par le «Financial Times». Ils ont été récompensés pour l'impact que le moteur de recherche, créé en 1998, a eu sur les internautes.

Cette "disctinction" intervient une semaine après l'annonce conjointe du rachat d'une part de 5% de AOL par Google.

Le quotidien économique britannique a aussi relevé vendredi la
valeur croissante de Google sur le marché des actions où la
compagnie vaut maintenant 130 milliards de dollars (169 milliards
de francs suisses) ce qui la place au même niveau qu'IBM et juste
derrière Microsoft et Intel.

Selon le journal, les autres candidats au titre d'homme de
l'année était le premier ministre japonais Junichiro Koizumi et le
président ukrainien Victor Iouchtchenko.

Distancer Microsoft

Mais le moteur de recherche le plus populaire au monde est
également une gigantesque entreprise qui grignotte ou avale, c'est
selon, des parts et des entreprises liées de prés ou de loin à
Internet à longueur d'année.



Pas plus tard que mardi dernier, Google annonçait qu'il allait
prendre 5% du capital d'AOL pour un milliard de dollars (1,3
milliard de francs suisses). La transaction est surtout jugée à
l'avantage du second mais elle permet au premier de distancer un
peu plus Microsoft dans la recherche en ligne.

Valorisation de 20 milliards

L'accord entre Google et la division internet de Time Warner
étend un partenariat datant de 2002 dans la publicité en ligne. Il
prévoit que Google «investisse 1 milliard de dollars pour une part
de 5% dans AOL», selon un communiqué conjoint.



Cela valorise AOL à environ 20 milliards de dollars soit près de
25% de ce que vaut actuellement Time Warner en Bourse, alors que la
part de la division Internet dans les bénéfices est bien
moindre.



Le patron de Time Warner, Richard Parsons, visé actuellement par
une fronde d'actionnaires lui réclamant de mieux valoriser AOL,
s'est félicité de cet accord.



La relation avec Google se prolonge, a-t-il dit, «d'une manière
qui renforce sensiblement la position d'AOL sur le marché en
croissance rapide de la publicité en ligne et contribue à diriger
davantage d'annonceurs vers ses sites web».

Popularité de Google

Alors qu'AOL profite de la popularité de Google, le célèbre
moteur peut, grâce à son partenaire, proposer à son réseau
d'annonceurs un plus grand nombre de documents web (texte, audio,
vidéo) potentiellement soumis à une recherche.



L'accord de mardi permet de «connecter les utilisateurs de Google
à travers le monde à une profusion de nouveaux contenus», a
commenté Eric Schmidt, patron de Google.



Via AOL Marketplace, AOL fera la promotion auprès de son réseau
d'annonceurs de la technologie de recherche sponsorisée de Google,
qui a fait ses preuves au point de permettre dernièrement au moteur
de recherche de voir ses bénéfices progresser encore plus vite que
son chiffre d'affaires.

Microsoft éclipsé

L'action Google introduite en Bourse en août 2004 à 85 dollars
vaut quelque 430 dollars aujourd'hui.



Ce nouveau partenariat éclipse Microsoft, qui convoitait aussi
depuis plusieurs mois une participation dans AOL. Avec son outil de
recherche MSN Search, le géant des logiciels est distancé aux
Etats- Unis. D'après les mesures d'audience de Nielsen/NetRatings,
Google et AOL ont ensemble quelque 55 % du marché de la recherche
en ligne (48+7) là où MSN réunit 11 % environ.



tsr.ch avec les agences

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Un futur concurrent nippon?

Le gouvernement japonais va s'allier avec des entreprises de haute technologie et des universités pour développer un moteur de recherche sur internet spécifiquement nippon, capable de concurrencer le géant américain Google, a annoncé lundi dernier un porte-parole gouvernemental.

Un groupe de travail regroupant une vingtaine d'universités et de sociétés, dont les géants Matsushita, Hitachi, NEC, Fujitsu et NTT, ainsi que la télévision publique NHK, va se réunir pour la première fois avant la fin de l'année pour lancer le programme, a précisé ce porte-parole du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (METI).

"La recherche d'informations est devenue une source de profits", a-t-il expliqué en référence à Google et à ses florissants bénéfices.

"Nous voulons étudier ce que peuvent faire les entreprises japonaises dans l'environnement actuel dominé par les forces étrangères", a-t-il ajouté.

Les grandes lignes du projet devraient être arrêtées vers juillet 2006.

Gratuité et messageries

AOL, qui avait bâti son développement sur les services payants à la fin des années 90, est actuellement en pleine métamorphose. Pour générer plus de trafic, et donc davantage de revenus publicitaires, le portail AOL.com étaye son offre de contenus gratuits (actualités, divertissement, etc).

Concrètement, l'accord prévoit que ces contenus soient plus facilement accessibles aux usagers de Google et même promus à travers le réseau de sites partenaires de ce dernier. L'index Google Video référencera ce que produit AOL.

En outre, les deux partenaires vont rendre compatibles Google Talk et l'IM d'AOL (ou AIM), messagerie instantanée la plus utilisée aux Etats-Unis, pour que les usagers des deux services puissent communiquer entre eux «sous certaines conditions», selon le communiqué.

Microsoft et Yahoo! avaient conclu en octobre un accord présenté comme le premier pour l'interopérabilité de deux messageries, respectivement MSN Messenger et Yahoo Messenger.