Les partisans d'une aide minimale de 200 francs par enfant et de 250 francs pour les jeunes en formation, dans toute la Suisse, se sont retrouvés au coude à coude avec les défenseurs de l'autonomie cantonale. Les deux conceptions sont arrivées ex aequo, recueillant chacune six voix.
Un membre de la commission s'étant abstenu, la présidente Erika
Forster (PRD/SG) a dû faire pencher la balance, a-t-elle expliqué
lundi devant la presse. Vice-président de la commission, Urs
Schwaller (PDC/FR) a annoncé qu'il défendrait la version du Conseil
national.
Le Conseil des Etats a refusé d'y souscrire en septembre dernier.
Il s'en était même fallu d'une voix, celle de son président, pour
qu'il refuse tout contre-projet à l'initiative populaire de
Travail.Suisse, qui exige une allocation de 450 francs par mois et
par enfant dans tout le pays.
Le Conseil national a quant à lui réaffirmé en novembre dernier sa
volonté d'unifier la pratique à l'échelon nationale: les
prestations d'aide aux familles varient actuellement de 150 à 450
francs, selon les cantons.
ATS/sch
Indépendants exclus
La commission des Etats a en outre décidé par onze voix contre zéro et deux abstentions, de ne pas contraindre les familles d'indépendants à entrer dans le système.
Elle a plafonné à 39'000 francs les revenus donnant droit à une allocation, pour les parents qui n'ont pas d'activité professionnelle. Le Conseil des Etats traitera ces divergences lors de la session de mars.