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Les Suisses trop stressés pour cuisiner

Les Helvètes n'ont plus le temps de cuisiner
Les Helvètes n'ont plus le temps de cuisiner
Les Suisses n'ont plus le temps de cuisiner et manquent d'idées pour varier leurs repas, d'après une étude. La moitié des Helvètes passent moins de 20 minutes à préparer leur repas.

Et ils sont tout autant à manger plusieurs fois par semaine la même chose. Les raisons de ce déficit d'imagination: le temps qui fait défaut, ainsi qu'un manque d'idées et de courage dans la création.

Parmi les personnes sondées, seuls 8% achètent des plats
pré-cuisinés et 2% à l'emporter. La plupart des sondés disent
veiller à avoir «une alimentation saine» dans la préparation des
repas. Mais un tiers avoue dans le même souffle ne pas manger de
légumes, de salade ou de fruits.

«Suppengraben»

Les enquêteurs ont observé par ailleurs des différences entre
les régions linguistiques dans les habitudes culinaires. Ils
parlent d'un «Suppengraben» en lieu et place du
«Röstigraben».



Les latins mangent en effet plus facilement une soupe le soir,
alors que les Alémaniques donnent davantage la préférence à de la
viande froide. Les röstis, la fondue ou la raclette ne créent en
revanche pas de barrière culinaire.

Les Tessinois plus longtemps aux fourneaux

Plus de la moitié des personnes interrogées en Suisse alémanique
et en Suisse romande indiquent passer moins de 20 minutes à
préparer le repas du soir. Au Tessin, elles ne sont que 34%. Et 43%
des sondés tessinois passent jusqu'à 40 minutes derrière les
fourneaux.



Toujours au niveau des différences linguistiques, près de 50% des
Alémaniques mangent du pain le soir, contre 33% chez les Romands et
les Tessinois. Le fromage a la cote partout. Un bon tiers des
sondés en consomment pour le souper. 41% des Tessinois se
nourissent de fruits le soir, contre un peu moins de 30% des
Alémaniques et des Romands.

Une enquête réalisée pour Knorr

L'enquête a été réalisée par l'institut de sondage LINK sur
mandat de Knorr. Quelque 11'095 ménages ont été interrogés sur
leurs repas du soir le 30 novembre dernier. Plus de 40% d'entre eux
ont en outre rempli un questionnaire sur leurs habitudes
alimentaires.



ats-ap/sn

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Fin 2005, un rapport national inquiétant

Les chiffres publiés début décembre dans le rapport intitulé "La Suisse face au miroir" sont éloquents:

37% des Suisses souffrent de surpoids.

Le pays compte 250 000 diabétiques.

Avec 2,7 milliards de francs par an, ces kilos en trop comptent pour 6% des coûts de la santé.

Paradoxe, nombreux sont ceux qui souffrent de carences alimentaires. Certains groupes sont à risque, comme les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou les patients des hôpitaux.