Le directeur de l'économie publique Niklaus Bleiker s'est dit samedi «extrêmement surpris et content» de l'écho rencontré.
Des Allemands surtout ont profité des fêtes pour se rendre dans
le canton d'Obwald et prendre des renseignements sur les conditions
fiscales faites aux particuliers et aux sociétés, a indiqué M.
Bleiker à la «Neue Obwaldner Zeitung». Mais il est encore trop tôt
pour parler d'intention concrètes d'implantation d'entreprises de
production ou de services, a-t-il précisé.
Le journal officiel du canton fournit de premiers chiffres. Selon
les trois derniers numéros de l'hebdomadaire, onze sociétés ont
transféré leur siège sur le territoire obwaldien. Elles n'avaient
été que trois sur l'ensemble du premier trimestre 2005.
Recours du PS
Le PS estime que les lois fiscales de Schaffhouse et d'Obwald
contreviennent à la constitution, qui prescrit une imposition en
fonction de la capacité financière. Souhaitant porter l'affaire
devant le Tribunal fédéral, il lui faut encore trouver un
recourant.
La section obwaldienne du parti ayant décliné l'offre, le parti
suisse cherchait des particuliers résidant dans le canton. Une
personne a été trouvée, a indiqué à l'ATS le président du PS Hans-
Jürg Fehr, confirmant une information du «Tages-Anzeiger». Le parti
espère en convaincre deux autres pour répartir la pression du
recours. M. Fehr entend informer à la mi-janvier sur le dépôt du
recours.
tsr.ch avec les agences
Plebiscité par le peuple
Avec 86% des voix, les Obwaldiens ont accepté le 11 décembre 2005 une politique fiscale dégressive, qui permet aux riches de payer moins d'impôts. Obwald a ainsi rejoint le groupe des paradis fiscaux que sont Zoug, Schwyz et Nidwald. Le canton de Schaffhouse avait déjà introduit une telle réduction fiscale pour les plus fortunés à la fin 2003.