Les astronautes de l'ISS de retour sur terre
La capsule du vaisseau spatial Soyouz a atterri tôt dimanche matin dans la steppe du Kazakhstan. Les trois membres de la Station spatiale internationale (ISS) ont passé 189 jours dans l'espace.
L'équipage était composé du premier spationaute brésilien,
Marcos Pontes, ainsi que des cosmonautes américain William
MacArthur et russe Valery Tokarev. Leur retour sur Terre a
coïncidé, à quelques jours près, avec le 45e anniversaire du
premier vol d'un homme dans l'espace, celui de Iouri Gagarine à
bord du vaisseau Vostok, le 12 avril 1961.
La capsule de descente du vaisseau spatial Soyouz s'est posée
comme prévu à une soixantaine de kilomètres d'Arkalyk, dans le
nord-est du Kazakhstan, dimanche à 23h48 GMT. Selon une procédure
bien rodée, une flotte de 17 hélicoptères et avions s'est
immédiatement portée à la rencontre des astronautes. Un
avion-hôpital et plusieurs véhicules tout-terrain étaient
stationnés à proximité du site d'atterrissage, afin de prêter
assistance aux trois hommes en cas de besoin.
Plus de six mois dans l'espace
Tokarev a été le premier à s'extraire de la capsule, suivi de
Pontes et de MacArthur. Tous trois ont été accompagnés très
rapidement sous une tente dressée pour leur confort au milieu de la
steppe battue par le vent froid (il faisait -8 degrés centigrades).
Les trois hommes ont subi un contrôle médical d'environ une
heure.
Le Russe et l'Américain, remplacés à bord de l'ISS par leurs
compatriotes Pavel Vinogradov et Jeffrey Williams, terminaient un
séjour de six mois dans l'espace. Interrogé sur ses impressions, le
Brésilien Pontes a eu recours essentiellement à un adjectif:
"merveilleux".
afp/ps
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Venus Express bientôt à destination
Le premier rendez-vous de l'Europe spatiale avec Vénus doit être conclu mardi avec la mise sur orbite de la sonde Venus Express autour de la planète pour en étudier l'atmosphère, les systèmes nuageux et la croûte.
Venus Express s'insérera dans la matinée de mardi sur son orbite après l'allumage de son moteur principal à 09h17 (heure de Paris), une manoeuvre à haut risque car elle doit être très précise.
Le moteur restera allumé environ 50 minutes pour réduire d'environ 15% la vitesse relative de Venus Express, qui est actuellement de 29'000 km/h par rapport à l'étoile du Berger.
Lancée le 9 novembre par une fusée Soyouz-Fregat du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan), la sonde aura effectué à son arrivée en vue de la planète un périple de plus de 400 millions de kilomètres.