Lausanne: chef de la police judiciaire pincé
Municipale de la police, Doris Cohen-Dumani attend d'avoir
entendu le policier pour prononcer des sanctions administratives.
«Un policier avec ces responsabilités se doit d'être exemplaire»,
a-t-elle souligné, confirmant les informations parues jeudi dans
«Le Matin» et «24 Heures».
Le chef de la police judiciaire municipale remontait l'avenue de
La Sallaz dimanche vers 06h00 quand il a dévié sur la droite. Sa
voiture a percuté quatre véhicules parqués le long de la rue,
causant de très importants dégâts. L'officier de police a eu deux
côtes cassées.
Circonstance aggravante, il est encore allé parquer sa voiture
chez lui, quelques centaines de mètres plus loin, avant de revenir
sur les lieux de l'accident. Son permis a été immédiatement saisi
et une procédure pénale ouverte, comme toujours en pareilles
circonstances.
Un poste éphémère
Actuellement en congé, le policier a présenté ses excuses et
informé lui-même ses subordonnés. Depuis 2003, il s'agit du
troisième chef de la police judiciaire de Lausanne à se retrouver
en mauvaise posture. Le dernier avait quitté son poste après une
année en raison de divergences de vues.
L'avant-dernier avait voulu rendre service à une connaissance en
faisant pression sur quelqu'un, se rendant coupable d'abus
d'autorité.
ats/jab
Autres cas récents
- L'accident de l'officier de police lausannois intervient alors que deux édiles se sont également fait pincer récemment.
- Début mai, le ministre neuchâtelois Jean Studer avait été amendé après avoir été contrôlé avec un taux d'alcolémie légèrement supérieur à 0,5 pourmille.
- Début juin, le conseiller d'Etat valaisan Claude Roch a été flashé en excès de vitesse, mais il était sobre.