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Relations de voisinage à améliorer en Suisse

La proximité des voisins engendre un sentiment de sécurité
La proximité des voisins engendre un sentiment de sécurité
Seule la moitié des Suisses vit bien le fait d'avoir des voisins. Une grande majorité des Helvètes pensent pourtant que les rapports personnels ou d'entraide sont importants, selon un sondage présenté mardi à Zurich.

Réalisé par Publitest auprès de 1558 personnes, le sondage
révèle que le terme de voisinage évoque des sentiments positifs
chez 55 % des Romands et 52 % des Alémaniques. La proximité ne joue
pas un grand rôle: les différences sont assez mineures entre la
ville (54 %), l'agglomération (52 %) et la campagne (58 %).



Les Suisses estiment que leurs voisins sont plutôt aimables (64 %)
et serviables (61 %). Mais ils ne sont que partiellement tolérants
(49 %), et s'immiscent trop (56 %). «La proximité engendre un
sentiment de sécurité, mais peut aussi entraîner un ras-le-bol», a
expliqué devant la presse le patron de Publitest Hannes
Steinmann.

Les petits gestes

Environ trois quarts des femmes, des familles avec enfants et
des personnes seules jugent important d'entretenir des rapports
personnels ou d'entraide avec leurs voisins. Entre la moitié et les
deux tiers des hommes et des couples sans enfants pensent la même
chose.



Ce sont les petits égards de la vie quotidienne qui font la
différence: 62 % des Suisses trouvent déplaisants qu'un voisin ne
les salue pas, la moitié sont mécontents si le voisin évite le
contact, se plaint à propos de détails, ou au contraire manque
d'égards (bruit, grill, etc...)

Premiers contacts

Une moitié des sondés estiment que des petits services
entretiennent des bons rapports de voisinage et préviennent
«l'isolement et l'égoïsme». Mais 38 % trouvent difficile de faire
le premier pas ou ne savent pas comment entrer en contact.



Près de 14 % des Suisses ne cherchent pas à avoir de relations
avec leurs voisins. Ce qui n'empêche pas la curiosité,
l'observation voire le voyeurisme.



Après un emménagement, les premiers contacts se déroulent de la
même façon un peu partout: les Suisses font connaissance avec leurs
nouveaux voisins en sonnant à la porte et en se présentant
brièvement (35 %), les associent à une pendaison de crémaillère (27
%), les invitent individuellement pour un café (25 %) ou attendent
de les rencontrer par hasard (13 %).



agences/stp

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Travail et Internet

Le voisinage est aussi une notion extensible: les voisins sont tour à tour des personnes qui vivent à proximité (selon 77 % des sondés), que l'on connaît bien (61 %), avec qui l'on entretient de bons rapports sur le lieu de travail (49 %) ou avec lesquels on entretient un contact régulier sur Internet (19 %).

L'étude montre que les employés travaillant dans de grands espaces communs sont plus positifs sur le voisinage que ceux qui sont placés dans des petits bureaux individuels.