La 1ère femme touriste de l'espace a décollé
L'Américaine d'origine iranienne Anousheh Ansari, première femme touriste de l'espace, et ses coéquipiers russe et américain ont décollé lundi de Baïkonour (Kazakhstan) vers la Station spatiale internationale.
Sous un grand ciel bleu, la fusée Soyouz a mis en action ses
moteurs à 4h08 GMT pour s'arracher du pas de tir numéro 1 du
cosmodrome russe construit dans la steppe kazakhe et emporter le
vaisseau Soyouz TMA-9 et ses trois passagers.
Annousheh Ansari accompagne vers l'ISS la 14e mission de longue
durée composée du commandant Michael Lopez-Alegria et de
l'ingénieur de bord Mikhaïl Tiourine, qui travailleront avec le
spationaute allemand Thomas Reiter, sur la station depuis début
juillet.
Décollage réussi
Le vaisseau a été mis en orbite avec succès quelques minutes
plus tard. Son arrimage à l'ISS est prévu mercredi à 5h24 GMT,
après une phase d'adaptation à l'apesanteur pour les spationautes
et après le désarrimage dimanche de l'ISS de la navette américaine
Atlantis.
Première touriste
Anousheh Ansari, une femme d'affaire ingénieur spécialisée dans
le secteur des télécommunications, est devenue le quatrième
touriste de l'espace et la première femme à s'offrir ce
voyage.
Elle a été précédée sur le troisième siège du vaisseau Soyouz par
l'Américain Dennis Tito en 2001, le Sud-Africain Mark Shuttleworth
en 2002 et l'Américain Greg Olsen en 2005.
agences/stp
Publié
Mission dans l'espace
Anousheh Ansari, qui vient de fêter son quarantième anniversaire, doit entre autres réaliser deux expériences, l'une médicale, l'autre biologique, pour l'Agence spatiale européenne.
Elle prendra un grand nombre de photographies, réalisera une vidéo et travaillera sur des projets éducatifs. Elle doit revenir sur Terre dans dix jours avec l'équipage de la treizième mission.
Alerte sur l'ISS
Les astronautes de l'ISS ont actionné lundi une alarme et utilisé du matériel de protection lundi après avoir senti une odeur désagréable.
Il s'est avéré qu'elle était causée par une fuite chimique sortant d'un conduit d'oxygène. Les trois occupants de l'ISS ont d'abord signalé une fumée. Ils ont enfilé des gants et des lunettes de protection, mais n'ont pas eu besoin d'enfiler un masque à gaz ou à oxygène.
La cause de l'odeur était en fait de l'hydroxyde de potassium, une substance irritante. Le système d'urgence de l'ISS avait coupé la ventilation.