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La Bourse suisse bat son record historique

Migros-Denner, Federer, Wengen
La Bourse suisse bat son record historique de 1998
La Bourse suisse a battu mercredi son record historique. Le SMI a clôturé à 8413 points, contre 8412 points en juillet 1998, date du précédent record.

La hausse du SMI a été largement soutenue par le bon Roche. Les
rumeurs de reprises de sociétés ont été également un autre facteur
positif pour le marché, notamment dans certains secteurs. Vu le
mince flot de nouvelles, les volumes sont restés modestes.
L'intérêt des investisseurs s'est porté sur les indicateurs
américains. La baisse de l'indice des commandes de biens durables
aux Etats-Unis a pesé dans un premier temps sur le marché suisse
des actions. Mais le rebond des ventes de logements neufs et la
hausse des stocks de pétrole ont inversé la tendance.

Le bon Roche a soutenu le marché sur une avancée de 2,3 % à
219,40 francs. Le titre a bénéficié d'une recommandation en
Grande-Bretagne pour un élargissement de l'emploi de Mabthera.
D'autre part, il a été quelque peu malmené ces derniers temps et
possède ainsi un certain potentiel de hausse, selon des courtiers.
Novartis (+ 0,5 % à 72,80 francs) a navigué en accord avec le
marché.

Rumeurs dans les assurances

Le secteur des assurances a été l'enjeu de rumeurs de reprises
et de fusions. Cela a donné des ailes à Swiss Life (+ 1 % à 293,50
francs), ZFS (+ 1,1 % à 305,25 francs) et à Bâloise (+ 4 % à 118,10
francs). Le recul de Swiss Re de 2 % à 96,50 francs a créé le
contraste. Le titre a été rétrogradé par UBS. Même scénario pour
Converium, qui a cédé 2,3 % à 15,10 francs.



Aux chimiques, Lonza a pris 0,7 % à 84,50 francs en prélude à ses
Investors Days à Slough (GB). Clariant (+ 0,6 % à 17,10 francs) et
Ciba (- 0,1 % à 75,45 francs) ont profité de manière différente de
la baisse des cours du pétrole. Richemont (+ 0,8 % à 60,75 francs)
ne s'est pas montré impressionné par les plaintes présentées aux
Etats-Unis contre BAT, dont le groupe genevois détient une
participation significative.

Les banques perdantes

Dans le segment des financières, CS a perdu 0,8 % à 72,60
francs. Certains signes laissent supposer une perte plus importante
dans le négoce. La banque a perdu jusqu'à 2 milliards de francs
avec un hedge fund. UBS a lâché pour sa part 0,3 % à 73,50
francs.



Les cycliques ont eu le vent en poupe aujourd'hui à l'image d'ABB
(+ 0,6 % à 16,45 francs), SGS (+ 1,7 % à 1210 francs), Swatch (P: +
1 % à 240,90 francs) et Kudelski (+ 2,2 % à 36,50 francs). Micronas
et Swissmetal demandés Sur le marché élargi, les investisseurs ont
affiché leur intérêt pour Micronas (+ 6,5 %), Swissmetal (+ 4,7 %),
Tecan (+ 2,9 %) et EFG (+ 2,7 %). Les actions de Golay ont été
suspendues de cotation à la demande de la société qui doit
normalement publier ses résultats semestriels encore après-bourse
aujourd'hui.



ats/jab

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Les bourses du monde au sommet

A la bourse de Paris, le CAC 40 est à son plus haut niveau depuis le mois de mai. Il a gagné 0,45 % mercredi à 5243,10 points.

L'indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid a fini mercredi à son plus haut niveau historique, à 12 950 points, en progression de 2,64 %

La Bourse de Francfort (indice vedette DAX) a clôturé mercredi en hausse de 0,49% à 5989,71 points, contre 5960,63 points la veille à la clôture.

La Bourse de Londres a terminé en hausse mercredi, l'indice Footsie-100 des principales valeurs gagnant 56,50 points, soit 0,96%, par rapport à la clôture de mardi.

La Bourse de New York a fini en hausse, l'indice Dow Jones prenant 0,20%, après avoir flirté avec son record historique de clôture durant toute la séance.

En Asie l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 2,51 % mercredi, dans le sillage des bonnes performances de Wall Street.

Le prix du pétrole à la baisse

Plusieurs Bourses européennes ont touché de nouveaux sommets historiques mercredi.

Parmi les moteurs de ces progressions, le soulagement des investisseurs après la nette baisse des cours du pétrole brut, qui réduit les risques d'inflation et donc de remontée des taux d'intérêt des banques centrales.

Les prix du pétrole sont repassés mercredi sous les 60 dollars à Londres, et en l'espace de moins de deux mois, ils ont perdu plus de 25 % de leur valeur.

Les économistes espèrent que ce repli permettra à l'économie mondiale d'afficher en 2006 une nouvelle année de croissance forte.