Les 25 membres du comité directeur du parti socialiste vaudois
ont défini les scénarios possibles après la décision de l'assemblée
des Verts mercredi soir. Ceux-ci ont préféré partir seuls à la
course au conseil d'état avec 2 candidats, le sortant François
Marthaler et l'élu de Gland Philippe Martinet.
"Logique d'alliance"
En conséquence, le comité directeur proposera au congrès
socialiste du 4 novembre de «rester dans une logique d'alliance» et
de partir sur une liste à 3, 2 socialistes et un
«extrême-gauche».
Le Parti socialiste vaudois privilégiait jusqu'ici une liste
unique à 4: 2 socialistes, un candidat d'extrême-gauche et un seul
écologiste. Avait également était approuvée une liste réunissant
les ministres sortants Anne- Catherine Lyon (PS), Pierre-Yves
Maillard (PS) et François Marthaler (Vert) avec le candidat POP
Josef Zisyadis.
Déception socialiste
Les alliances rose-vert ont permis aux écologistes d'entrer à la
municipalité de Lausanne en 1989 et au gouvernement vaudois en
1994. La décision des Verts rend un renversement de majorité
beaucoup plus difficile. La présidente du PSV Josiane Aubert s'est
dite déçue.
«On ne sait plus très bien où se situent les Verts», a-t-elle
aussi déploré. Les délégués écologistes ont choisi 2 candidats,
mais ils ont également approuvé le principe d'une liste unique et
adopté la plate-forme électorale commune définie par les trois
partis de gauche.
agences/gv/ruc
Les partenaires réfléchissent
A l'extrême-gauche de l'échiquier politique, le choix de 2 candidats verts est accueilli avec une grande circonspection.
«Nous nous donnons le temps de la réflexion pour examiner cette donne entièrement nouvelle», a indiqué à l'ATS Josef Zisyadis. Plusieurs réunions sont agendées la semaine prochaine, avant les assises du 4 novembre.