«Je m'engage aux côtés de Nicolas Sarkozy, je lui apporte mon
soutien et je veux l'aider à pouvoir rassembler, non seulement dans
notre famille politique mais au-delà», a-t-elle déclaré sur France
2. Mme Alliot-Marie a invoqué pour justifier sa décision la
nécessité de faire face au «risque socialiste» et «au risque de
montée de l'extrémisme».
La ministre de la Défense , qui avait eu
dans l'après-midi un entretien avec Nicolas Sarkozy au siège de
l'UMP (droite majoritaire), s'est également «réjouie» de ce que le
ministre de l'Intérieur se soit montré sensible à ses
propositions.
Intronisation dimanche
A moins de 100 jours de la présidentielle en France, Nicolas
Sarkozy doit être plébiscité dimanche comme candidat par son parti,
l'UMP, lors d'un congrès qui va lancer la campagne du champion de
la droite contre son plus sérieux concurrent, selon les sondages,
la socialiste Ségolène Royal.
ats/afp/reuters/ant
Candidature franco-suisse
Le Franco-Suisse Jean-Philippe Allenbach a reçu plus de 500 promesses de signatures d'élus, nécessaires pour valider sa candidature à l'élection présidentielle en France.
Il est notamment soutenu par des maires "lassés du duel Ségolène Royal-Nicolas Sarkozy".
Fondateur du Parti fédéraliste français, J.-Ph.Allenbach, 58 ans, se présente en indépendant et en "candidat de la province" à l'élection présidentielle de 2007.
Son parti milite pour une France décentralisée et fédéraliste s'inspirant du modèle suisse.
Les promesses recueillies par Allenbach viennent surtout de régions frontières.