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Fiscalité: le coup de balai de Lagarde

Christine Lagarde défend le système fiscal suisse à Davos
Christine Lagarde défend le système fiscal suisse à Davos
La ministre française du Commerce a déclaré en marge du WEF de Davos que la France doit d'abord "se mêler de ses affaires" avant de critiquer la fiscalité suisse. Christine Lagarde a également prôné des baisses d'impôt en France.

"Nous devons d'abord organiser notre jardin avant d'aller
critiquer les autres", a déclaré la ministre UMP, interrogée par à l'issue d'une
réunion du WEF. Elle faisait ainsi référence aux propos virulents
d'Arnaud Montebourg lancés début janvier à l'encontre de la
Suisse.

Le porte-parole de Ségolène Royal, suspendu de ses fonctions
pour l'instant, avait dénoncé le "pillage économique" organisé par
la Suisse. Le trublion du PS avait profité de l'exil fiscal de
Johnny Hallyday à Gstaad pour lancer le débat sur l'harmonisation
fiscale en Europe.



Christine Lagarde, ministre déléguée au commerce extérieur depuis
juin 2005 et classée 30e femme la plus puissante au monde par le
magazine Forbes en 2006, désire également réduire la charge fiscale
pesant sur les Français.



Selon elle, la France devrait "s'inspirer de la Suisse en matière
de fiscalité des entreprises, du droit des successions et du
bouclier fiscal".

LEUTHARD PARLE ECONOMIE AVEC LES
ETATS-UNIS




Doris Leuthard a rencontré jeudi à Davos la représentante
américaine pour le commerce Susan Schwab. Les deux femmes ont
débattu de la libéralisation du commerce mondial, avant une réunion
ministérielle très attendue samedi pour relancer les négociations à
l'OMC.

Les deux politiciennes ont mis en
avant l'importance des accords bilatéraux et régionaux et leur
impact sur le commerce mondial. La reprise du Cycle de Doha dans le
cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a aussi été
abordée. Elles estiment qu'il faut encourager les discussions
multilatérales.



Dans le cadre du cycle de Doha à l'OMC, la ministre de l'Economie
espère une reprise des négociations, au point mort depuis juillet
2006. Elle a également relevé que les discussions autour du Cycle
de Doha ne doivent pas se concentrer sur l'agriculture, mais
toucher d'autres secteurs.



agences/tsrinfo/jab

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L'Open Forum sur les salaires des patrons

L'Open Forum, organisé en parallèle au WEF, a débuté jeudi à Davos par une table ronde sur le salaire des dirigeants d'entreprise. Les six orateurs qui ont débattu ont quasiment tous constaté l'explosion des revenus.

Mais le patron Bjoern Johansson a estimé que seuls Novartis, Roche, UBS et Credit suisse dépassaient en Suisse le niveau des salaires "normaux".

Thomas Minder, qui a lancé une initiative pour limiter les salaires des entreprises cotées en bourse, a quant à lui dénoncé le "copinage" en vigueur dans le milieu en matière de fixation des salaires et des bonus.

Le terrorisme résulte de la pauvreté

Le Forum économique de Davos s'est interrogé sur le terrorisme jeudi. Le problème est collectif et nécessite une réponse universelle, ont estimé quatre leaders politiques. Les mesures de sécurité ne suffisent plus. Un rapport du WEF a recensé une trentaine de zones de risques dans le monde.

Le sentiment d'abandon et de dépravation est la cause majeure du terrorisme. Le manque de droits, de chances ou de nourriture conduit à cette extrémité. La réponse ne réside pas seulement dans les mesures de sécurité. Il faut aussi redonner espoir, ont relevé les interlocuteurs.

La croissance économique, l'emploi et le développement d'un Etat peuvent contribuer à lutter contre le terrorisme. Le Pakistan s'engage dans cette voie, à l'opposé de pays comme l'Irak ou l'Afghanistan où les gens ne savent plus où aller.