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Raël persona non grata en Valais

L'Illustré se penche sur le toujours plus sulfureux gourou Raël
Raël était déjà passé par les vignes miégeoises en 2005
Raël ne pourra pas s'établir dans le village de Miège. Invoquant des motifs liés à l'ordre public et à la protection de la morale, le Valais a rejeté la demande d'autorisation de séjour du gourou des raéliens, Claude Vorilhon.

Le Français, qui se dit prêt à aller jusqu'à Strasbourg pour
contester cette décision, voulait séjourner quelques mois par année
à Miège, où résident déjà une quinzaine de raéliens, a expliqué
lundi à l'AP Allan Tschopp, un des responsables du mouvement en
Suisse.

Raël a été engagé par "la cave du Verseau" pour promouvoir ses
vins à l'étranger. Son propriétaire a présenté en octobre dernier
une demande d'autorisation de séjour en sa faveur. Cette requête a
été refusée par le Service valaisan de l'état civil et des
étrangers. Les autorités valaisannes estiment qu'il est de leur
responsabilité "de ne pas favoriser la propagation de messages
contraires à l'ordre public suisse et à la protection de la
morale".



La décision des autorités valaisannes ne semble pas décourager
Claude Vorilhon qui s'est dit prêt, dans un communiqué diffusé
lundi, à la contester jusqu'à la Cour européenne des droits de
l'homme à Strasbourg. Raël a transmis le dossier à son avocat pour
faire respecter les accords de Schengen et faire condamner la
Suisse.



agences/sun

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Un prophète à l'idéologie douteuse

Créateur dans les années 70 du mouvement raélien, Claude Vorilhon se déclare le dernier prophète, le berger des bergers, demi-frère de Jésus.

Il est venu sur terre pour diffuser le message des extraterrestres et préparer leur arrivée sur notre planète. Les autorités valaisannes soulignent que son idéologie est contraire à la Constitution fédérale.

Dans ses écrits, Raël prône l'avènement de la géniocratie, modèle politique basé sur le coefficient intellectuel des individus.

Il prône aussi la liberté sexuelle absolue et l'éducation sexuelle pratique des enfants par leurs parents ainsi que le clonage humain, formellement interdit en Suisse.