Les abords de la piscine d'Appenzell, où Ylenia, disparue depuis
mardi, a été vue pour la dernière fois, ont été passés une nouvelle
fois au peigne fin. Les équipes de recherche étaient soutenues par
un hélicoptère de l'armée.
Toujours aucune trace samedi
Samedi en fin de journée, la police n'avait toujours aucune
trace de la fillette de cinq ans et demi, a-t-elle indiqué. En
parallèle, de nombreux indices et témoignages ont été examinés. Les
recherches reprendront dimanche.
Certains secteurs d'Oberbüren (SG) seront fouillés de manière plus
approfondie, a indiqué le porte-parole de la police saint-galloise
Hans Eggenberger. La disparition d'Ylenia a été signalée à
Interpol, a-t-il précisé.
Le ravisseur présumé de la fillette suisse, un homme de 67 ans,
s'est suicidé après avoir tiré sur un autre homme de 46 ans.
L'homme vivait depuis 1990 en Espagne après avoir habité en
Thurgovie. Il était revenu en Suisse depuis peu.
Nouvelles recherches dimanche
Les 50 policiers aidés de six chiens et les 30 pompiers
d'Oberbüren engagés ont travaillé sur un terrain difficile. Un
hélicoptère de l'armée a aussi prêté main forte. Ces efforts n'ont
pas permis de découvrir le moindre indice. De nouvelles zones de
recherches vont être délimitées et le travail reprendra
dimanche.
Concernant le trajet de la camionnette du suspect Urs Hans Von
Aesch, la police précise que de nouveaux indices ont été recueillis
auprès de la population. Il s'agit désormais de les vérifier et le
cas échéant de les exploiter.
L'enquête de police criminelle sur Von Aesch se poursuit
également. Interrogé sur la question d'un éventuel complice, Hans
Eggenberger a déclaré: "Nous n'avons pour l'heure aucun indice
concernant d'autres personnes, mais de nouvelles découvertes ne
sont pas exclues".
Rappelons que l'arme utilisée pour tirer sur le promeneur n'est
pas la même que celle avec laquelle Von Aesch s'est ôté la vie. La
première n'a toujours pas été retrouvée.
agences/cer
Interpol contacté
Le porte-parole de la police n'a pas voulu se prononcer sur les informations du "Blick" présentant Urs Hans von Aesch, sur la base de lettres, comme un original et un homme dégoûté de la vie.
L'homme de 67 ans était établi en Espagne avec son épouse depuis 1990. Avant leur départ, ils habitaient le canton de Thurgovie. Selon le "Blick", lui exerçait une activité commerciale indépendante.
La police cherche aussi à reconstituer le trajet de la camionnette entre le mardi à 9h et les coups de feu tirés le mardi après-midi dans le Billwilerwald.
Interpol a été contacté et le groupe intercantonal des polices judiciaires chargé de la recherche d'enfants disparus apporte aussi son concours.
La police espagnole doit livrer de nouvelles informations sur Von Aesch. En Suisse, il n'était pas connu des services de police.
Aucun indice ne permet d'affirmer que l'affaire possède une dimension internationale.