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Santé: primes selon le revenu soutenues

Les médicaments resteront l'exception en matière d'importations.
Les Suisses veulent payer leurs médicaments moins cher
Une majorité des Suisses (62%) serait favorable à des primes maladie en fonction du revenu, indique le cinquième «sondage santé» de Santésuisse. Le système de bonus-malus est aussi soutenu.

Selon l'enquête annuelle des assureurs présentée mardi à Berne,
les assurés s'affirment ouverts aux réformes, mais pas aux
révolutions.

Ainsi, 91% sont favorables à une adaptation des prix des
médicaments à la moyenne européenne et 75% souhaiteraient pouvoir
se faire soigner à l'étranger aux frais de leur assurance. Par
ailleurs, 82% des personnes interrogées sont favorables aux
médecines complémentaires.

Bonus-malus plébiscité

Le système de bonus-malus récompensant les assurés qui prennent
soin de leur santé est quant à lui approuvé par 66% des personnes
interrogées.



Pour la première fois, plus de 50% des sondés seraient prêts à
suivre les recommandations de leur assureur dans le choix de leur
prestataire de soins. Ils n'étaient que 39% à y être favorables en
2003.



En outre, 57% se disent favorables à un assouplissement de
l'obligation de contracter, selon l'étude de Santésuisse. Ce
sondage a été mené du 11 juin au 7 juillet auprès de 1203 personnes
âgées de 15 à 74 ans dans les trois régions linguistiques. La marge
d'erreur est de 2,6%.



ats/cer

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Les médicaments toujours trop cher

Le prix des médicaments reste trop élevé en Suisse, notamment en ce qui concerne les génériques, selon une étude de Santésuisse publiée en juin.

Le potentiel d'économies à l'intérieur de ce secteur est de 43% si l'on se base sur le tarif d'usine, démontre l'étude.

Santésuisse a en outre comparé les prix avec quatre pays européens sélectionnés par l'Office fédéral de la santé publique: Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Grande-Bretagne.

La Suisse pourrait économiser 167 millions de francs si elle s'alignait sur les tarifs des génériques dans ces pays.

L'organisation faîtière a par ailleurs essayé de calculer les économies réalisables en remplaçant les médicaments originaux par les génériques les moins chers de Suisse.

Selon elle, 117 millions pourraient ainsi être épargnés.

Mais les dépenses pourraient encore être plus faibles si les génériques étrangers les meilleurs marché étaient utilisés en lieu et place des suisses. L'économie serait de 168 millions.