En outre, pas moins d'un patron étranger sur deux est de
nationalité allemande. Parmi les dirigeants étrangers actifs en
Suisse, les Allemands se taillent la part du lion, avec 30%. Et
ceci grâce à leur formation, la langue et à l'étroitesse du marché
du travail suisse ( regardez les explications de Bjorn Johansson , chasseur de tête le plus renommé de Suisse ).
Les Français et les Américains viennent ensuite avec chacun 10%.
Pour le cabinet de conseil, le manque de dirigeants arborant le
passeport à croix blanche provient de l'étroitesse du marché de
l'emploi helvétique. Les Suisses disposant des qualifications et de
l'expérience requises font défaut par rapport à l'ampleur des
besoins, estime l'étude.
A Zurich notamment, l'afflux d'Allemands sur le marché du travail
engendre bon nombre de crispations. Un informaticien allemand a
offert une plate-forme de dialogue à ses compatriotes et aux
Alémaniques. Résultat: son blob, www.blogwiese.ch , attire des
centaines de milliers d'internautes ( découvrez son interview ).
Le cabinet Guido Schilling & Partner a interrogé pour son
étude 113 entreprises, concentrant 833 postes de direction.
agences/mej nr
Femmes sous-représentées
L'étude met aussi en exergue un phénomène récurrent, à savoir la très large sous-représentation des femmes dans les postes directionnels.
Même si elles sont un peu mieux représentées que précédemment, leur part reste tout de même de 4%.