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Citigroup en rouge: renflouage asiatique

Les banques, dont Citigroup, ont profité de mannes étrangères
Les banques occidentales de plus en plus renflouées par l'Asie
Citigroup a annoncé une perte de 10 milliards de dollars au 4e trimestre et des dépréciations d'actifs de 18,1 mrds, mais aussi un renflouement de 14,5 mrds auprès d'investisseurs, surtout d'Asie, et par émission d'actions.

La grande banque américaine a annoncé des pertes trimestrielles
de 9,83 milliards, soit 1,99 dollar par action, deux fois plus
lourdes que celles prévues par les analystes.

Catastrophique

Elle a aussi précisé avoir procédé à des dépréciations d'actifs
de 18,1 milliards, supérieures aux 11 milliards pré-annoncés en
octobre.



La banque a cependant annoncé en même temps que ces résultats
catastrophiques un nouveau plan de renflouement, en levant 12,5
milliards de dollars auprès d'investisseurs, venant surtout d'Asie
et du Moyen-Orient, dont 6,88 milliards fournis par le fonds
gouvernemental de Singapour.

Dividende réduit

Les autres pourvoyeurs de fonds sont Capital Research Global
Investors, Capital World Investors, le fonds souverain du Koweit
(Kuwait Investment Authority), la division d'investissement du New
Jersey, le Prince al-Walid bin Talal, ainsi que Sanford Weill et la
fondation de la famille Weill.



Citigroup a aussi annoncé une émission d'actions pour 2 milliards
de dollars. La banque a par ailleurs décidé de réduire son
dividende trimestriel à 32 cents, soit une baisse de 40%.



L'annonce de Citigroup a mis sous pression les marchés financiers.
Ainsi en Suisse, l'indice SMI
est repassé sous la barre des 8000 points, une première depuis août
2006



ats/cer

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Renflouage asiastique: bientôt une habitude?

Ces derniers mois, les banques occidentales ont recouru massivement aux financements asiatiques, venus de Chine, de Singapour ou du Golfe, sans leur laisser cependant dépasser 10% de leur capital.

Mardi, la banque américaine Merrill Lynch a annoncé avoir levé 6,6 milliards de dollars auprès du groupe sud-coréen Korean Investment Corporation, du fonds koweitien Kuwait Investment Authority et de la banque japonaise Mizuho Corporate Bank, par émission d'actions nouvelles.

"Tous ces investisseurs seront passifs et aucun n'aura le droit de contrôle ni de rôle dans la direction de Merrill Lynch", a précisé la banque.

Merrill Lynch s'était fait renflouer en décembre dernier par un investisseur asiatique, en obtenant du fonds de Singapour Temasek 4,4 milliards de dollars.

En décembre toujours, le fonds souverain de Singapour GIC avait investi 11 milliards de francs suisses (9,7 milliards de dollars) dans l'UBS. Un investisseur anonyme du Moyen-Orient a aussi apporté 2 milliards de francs suisses.