Il faut remonter au 16 août 2006 pour retrouver le SMI à un
niveau aussi faible.
En fin d'après-midi, il est passé par un plus bas du jour de
7949 points, soit près de 3% en-dessous de son niveau de clôture de
la veille. L'indice élargi Swiss Performance Index (SPI) a suivi le
même mouvement, lâchant 2,66% à 6463,24 points.
Pour mémoire, le SMI avait franchi à la hausse il y a pratiquement
un an jour pour jour le cap des 9000 points, avant de toucher son
plus haut historique en juin dernier à plus de 9500 points, début
des soubresauts liés à la crise du subprime aux Etats-Unis.
Citigroup en cause
Comme les autres places européennes, la Bourse suisse a été
plombée mardi par l'annonce d'une aggravation des difficultés de la
banque américaine Citigroup dans la crise du
subprime.
En Suisse, l'UBS compte parmi les grandes banques mondiales les
plus touchées par cette tourmente. Les mauvaises données de la
consommation aux Etats-Unis en décembre sont encore venues
renforcer l'effet négatif de l'annonce de Citigroup.
ats/cer
Les actions dans le détail
Dans cette environnement, le titre du chimiste Clariant, qui perdu 6,1% à 8,66 francs, s'est retrouvé lanterne rouge du SMI.
Les autres valeurs sensibles à la conjoncture ont aussi souffert, notamment les actions de l'industrie du luxe Richemont et Swatch, en baisse respective de 5,7% à 63,90 francs et 4,4% à 272,75 francs. Adecco a également souffert, chutant de 3,8% à 54,75 francs.
Les financières n'ont pas échappé au phénomène. UBS a perdu 2,8% à 48,18 francs, Credit Suisse 1,8% à 62,30 francs. Julius Bär a perdu 5,1% à 79,50 francs.
Les assurances Swiss Life (-0,7% à 267,50 francs) et Swiss Re (0,7% à 81,65 francs) ont bien résisté. ZFS a perdu 1,7% à 323,25 francs et Bâloise 3,0% à 102,00 francs.
Les poids lourds Roche (2,6% à 198,1 francs), Novartis (-2,3% à 61,75 francs) et Nestlé ( 2,3% à 480,75 francs) ont tous perdu largement plus de 2%.