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Israël touché par un attentat suicide: un mort

Les démineurs s'activaient à Dimona après l'attentat suicide.
Les démineurs s'activaient à Dimona après l'attentat suicide.
Une Israélienne a été tuée et 11 autres personnes blessées lundi dans un attentat suicide dans un centre commercial à Dimona, dans le sud d'Israël. Les Brigades Al-Aqsa ont revendiqué l'attaque perpétrée par deux kamikazes.

Les deux kamikazes ont aussi
perdu la vie. L'un a succombé en actionnant la ceinture d'explosifs
qu'il portait sur lui, alors que l'autre a été tué par un officier
de police d'une unité d'élite qui se trouvait sur les lieux, selon
le porte-parole du Magen David Adom.

La ceinture d'explosifs du second kamikaze n'a pas explosé,
a-t-il précisé. Le kamikaze se cachait à l'intérieur du centre
commercial lorsqu'il a été débusqué par le policier qui l'a abattu,
une demi-heure après l'explosion de la ceinture piégée de l'autre
kamikaze, ont indiqué des témoins.

Venus d'Egypte

Le porte-parole du Magen David Adom a ajouté que les blessés
étaient évacués vers l'hôpital Soroka de Beershéva mais que leur
vie n'était pas en danger. Une vingtaine d'ambulances étaient sur
le site qui a été bouclé par la police par crainte de l'explosion
d'un autre colis ou ceinture piégés.



Selon la radio militaire, il semble que les auteurs de l'attentat
soient venus d'Egypte via le passage de Rafah qui avait été forcé
et partiellement détruit par la population palestinienne de la
bande de Gaza, le 23 janvier, en raison du blocus imposé par
Israël. Dimona est une ville pauvre du sud d'Israël où a été
construit dans les années 60 un réacteur nucléaire.

Revendication

Les brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, issues du mouvement Fatah,
ont revendiqué l'attentat. Elle affirment que l'action a été menée
conjointement avec deux autres groupes armés par deux kamikazes
originaires de Gaza.



Issues du mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas,
les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa sont constituées de dizaines de
groupes armés disséminés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza,
sous les ordres de chefs locaux, sans direction centrale.

Une réponse "naturelle"

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, a
qualifié lundi d'"acte héroïque" l'attentat suicide supposé
perpétré à Dimona, affirmant qu'il constituait "une réponse
naturelle aux crimes de l'occupation". Le dernier attentat suicide
en Israël avait été perpétré le 29 janvier 2007 par un Palestinien
qui s'est fait exploser, tuant trois Israéliens dans une
boulangerie d'Eilat dans le sud du pays.



Quelques heures après l'attentat, trois Palestiniens ont été
blessés dans un raid aérien israélien contre une voiture à Beit
Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, ont indiqué des sources
médicales et des témoins. Deux des blessés ont été grièvement
touchés, ont précisé les sources médicales.



Les identités des occupants de la voiture visée n'étaient pas
connues dans l'immédiat. Une source proche du Hamas a précisé que
l'attaque visait un membre des Comités de résistance populaires
(CRP).



agences/cer

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Deux activistes palestiniens tués

Deux activistes armés palestiniens ont été tués lundi matin dans le nord de la Cisjordanie par les tirs de soldats israéliens.

Les deux hommes sont des membres de la branche armée du Jihad islamique radical.

Ils ont été tués lors d'échanges de tirs avec l'armée israélienne dans le village de Qabatiya, près de Jénine, en Cisjordanie, a indiqué une source médicale.

Selon un porte-parole de l'armée israélienne, une unité spéciale a été «visée par trois hommes armés».