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Sorties CD: Sharleen Spiteri (Texas) en solo

La belle Ecossaise a sorti un extraordinaire premier album.
La belle Ecossaise a sorti un extraordinaire premier album.
La chanteuse de Texas, Sharleen Spiteri, lance un brillantissime premier album en solo, alors que l'ovni musical français Christophe revient avec un 9e opus envoûtant. Beck mise lui sur les 60's psychédéliques.

Attention: album de l'été en vue! En effet, la chanteuse du
groupe Texas, Sharleen Spiteri , se lance en solo. Et autant le dire
tout de suite : «Melody» et ses 11 titres vont cartonner sur les
radios du monde entier ces prochaines semaines.



Il faut dire que l'Ecossaise s'y connaît en matière de tubes
puisque le groupe Texas a connu les plus grands succès de la scène
pop des années 90.



Pour ce disque qu'elle a elle-même écrit et produit, Sharleen a
choisi un son vintage style sixties, tout comme Amy Winehouse ou
Duffy. Mais la belle rappelle qu'avec son groupe elle puisait dans
ces influences bien avant tout le monde, dans des titres comme
«Summer Son» ou «Black-eyed Boy»...

Hommages à Gainsbourg, Hardy ou Sinatra

A l'écoute, «Melody» est brillantissime. Que des tubes en
puissance qui alternent titres bien rythmés et balades
mélancoliques à l'image du superbe 1er single «All the times I
cried» (voir le clip vidéo , réalisée par Olivier Dahan).



Mais on craque aussi pour le magnifique "Melody", dans lequel
Sharleen revisite le «Jane B» de Gainsbourg. La dame rend aussi un
hommage élégant à Françoise Hardy dans le dernier titre
«Françoise».



La belle, qui avoue clairement ses influences, se la joue aussi
Nancy Sinatra du temps de ses duos avec Lee Hazlewood dans le très
western et magnifique «I'm going tou haunt you». On vous le dit:
dans «Melody», rien n'est à jeter. On adore!

Le monde onirique de Christophe

Après sept ans d'absence, l'auteur
des «mots bleus» et d' «Aline» sort un nouvel album: «Aimer ce que
nous sommes». C'est le 9e opus de la carrière de Christophe - de son vrai nom David
Bevilaqua - entamée dans les années 60 ans.



A 62 ans, le dandy solitaire et rare, fidèle à son style, a
concocté 13 titres envoûtants, entre sonorités électroniques et
guitares flamenco, textes oniriques et voix plaintive nimbée
d'échos crépusculaires.



«Il fallait que ce soit intemporel, que rien ne vieillisse pour
qu'au bout de 4 ans, ça me plaise toujours», a déclaré à la presse
française celui qui vient aussi de faire les choeurs dans l'album
"Ersatz" de Julien Doré.

Adjani, Truffaz et les autres

«Aimer ce que nous sommes» est truffé de références au cinéma,
notamment celui de David Lynch («Panorama de Berlin»). On y entend
aussi Isabelle Adjani murmurer dès le 1er titre «Wo wo wo wo» ou
encore un monologue de la comédienne Sara Forestier.



Côté musiciens, du beau monde aussi puisque le trompettiste de
jazz Eric Truffaz ou encore le guitariste flamenco Moraito Chico
rivalisent dans le superbe «Odore di femina».



Au final (qui se conclut avec la voix du magnat de la presse
Daniel Filipacchi lisant le générique!), ce nouvel album, étrange
et planant, prouve une fois de plus la place à part du «déchanteur»
Christophe dans la production française actuelle.

Beck se la joue rétro et folk

Avec ses airs d'ado désinvolte, Beck , 38 ans aujourd'hui même, se
taille depuis 1994 et son 1er album «Mellow Gold» (avec son tube
planétaire «Loser») une réputation de petit prodige aux goûts
éclectiques, capable des mélanges musicaux les plus
improbables.



Le dernier opus en date «Modern Guilt» et ses 10 titres fait lui
la part belle à la pop, au folk et au rock psychédélique façon
sixties, sans oublier quelques pointes expérimentales. Ce 10e album
solo a en outre été produit par Danger Mouse (l'un des givrés de
Gnarls Barlkey).



On retiendra surtout le 1er titre «Orphans» (en duo avec Cat
Power), le très rétro «Gamma Ray» ou encore la superbe ballade qui
clôture l'album, le planant «Volcano», de très loin le meilleur
morceau des dernières oeuvres de ce père de famille scientologue
qu'est Beck.



Christine Talos

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Les prochaines sorties

Carla Bruni-Sarkozy, "Comme si de rien n'était" (11 juillet).

Mylène Farmer: "Dégénération" (18 août) et "Point de suture" (25 août

Julien Clerc: "Où s'en vont les avions" (15 septembre)

Lily Allen, album prévu en septembre.

Tryo, "Ce que l'on sème" (1er septembre).

Ayo, "Gravity At Last" (29 septembre).

L'info musicale de la semaine

Bon Jovi va donner le 12 juillet un concert gratuit dans l'enceinte de Central Park à New York. Le spectacle est présenté comme un prélude au All-Star Baseball Game. La rencontre, programmée le 15 du même mois, mettra en lumière la dernière saison disputée dans l'enceinte du Yankee Stadium, qui doit être remplacé. Le maire de la ville Michael Bloomberg a estimé que le concert de Bon Jovi ferait briller le stade de tous les feux de la gloire, en référence au succès du groupe "Blaze of Glory." Le chanteur de la formation Jon Bon Jovi a quant à lui souligné que le concert à Central Park était l'accomplissement d'un rêve.

Le groupe de pop suédois ABBA ne se reformera jamais, malgré le succès de la comédie musicale "Mamma Mia!", adaptée au cinéma et qui reprend ses principaux succès, a déclaré un membre du groupe dans une interview au journal anglais « Daily Telegraph » paru le 6 juillet. "Il n'y a simplement plus aucune motivation. L'argent n'est pas un facteur et nous souhaitons que les gens se souviennent de nous comme nous étions (à l'époque)", soit un groupe "jeune, extravagant, plein d'énergie et d'ambition".