Grèce: une aide suisse de plus d'un demi-milliard?

Les pays membres du Fonds monétaire international (FMI)
contribuent à ce pool selon leur participation à l'institution.
Celle de la Suisse étant de 1,6%, la contribution helvétique au
plan de sauvetage de la Grèce s'élève théoriquement à 480 millions
d'euros (690 millions de francs).



Berne n'a pas encore défini la position qu'elle va adopter envers
le plan de sauvetage grec, a indiqué lundi à l'ATS le Département
fédéral des finances. Selon le porte-parole Roland Meier, le
Conseil fédéral doit encore se pencher sur la crise grecque.

Un montant sous-estimé?

Ce chiffre est toutefois à prendre avec des pincettes. En effet,
les Etats dont la situation financière est stable, comme la Suisse,
devraient se voir présenter une addition plus salée que ceux qui
sont fortement endettés.



Le montant des crédits du FMI est fixé par son Conseil exécutif.
Le payement intervient dans le cadre des affaires courantes. Une
décision du gouvernement ou du parlement n'est pas nécessaire tant
que les Etats membres ne se voient pas obligés d'augmenter la somme
garantie à disposition du FMI.

Crédits avantageux

Le FMI accorde ses crédits à un taux d'intérêt permettant de
couvrir ses frais administratifs. Les dépôts sont par contre
rémunérés aux conditions du marché.



La Suisse possède, grâce à son groupe de vote, un siège au sein du
Conseil exécutif qui en compte 24.



Le groupe de vote de la Suisse se compose également de la Serbie,
la Pologne, l'Azerbaïdjan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le
Turkménistan et l'Ouzbékistan. En tout, le groupe détient 2,8% des
voix.



ats/os

L'assemblée nationale française vote le crédit

L'Assemblée nationale a adopté cette nuit le volet français du
plan d'aide à la Grèce. Il prévoit un prêt maximal de 16,8
milliards d'euros sur trois ans dont 3,9 milliards cette année. Le
texte doit être désormais adopté définitivement par le Sénat, sans
doute jeudi.